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Quelques explications... et...
Tout d'abord, l'anatomie un APN reflex
Sous un autre angle
Pour commencer et afin d'être le plus claire possible, je rappelle qu'il y a trois paramètres
essentiels qui sont liés les uns aux autres et inter-agissent les uns avec les autres :
L'ouverture - La vitesse - Les ISO
L'ouverture :
C'est le réglage que vous déterminez pour l'ouverture de votre diaphragme.
Plus le diaphragme est ouvert (exemple f/2.8 - f/3.5), plus la profondeur de champ (l'effet flou en arrière plan du sujet
sera prononcé). Plus le diaphragme est fermé (exemple f/18 - f/22), plus la profondeur de champ (la netteté en arrière
plan du sujet) sera élevée.En outre, plus le diaphragme est ouvert (les petits chiffres), plus il y aura de lumière qui entrera sur cotre capteur,
plus le diaphragme est fermé (grands chiffres), et moins la lumière pourra entrer sur le capteur.
Donc grande ouverture, beaucoup de lumière compensée par une vitesse rapide pour pallier à la sur-exposition.
Petite ouverture, peu de lumière compensée par une vitesse lente pour pallier à la sous-exposition (risque de flou sans trépied).
La vitesse :
C'est ce qui détermine le temps durant lequel le capteur va être exposé à la lumière.
L'obturateur est le mécanisme permettant de laisser entrer la lumière sur une surface sensible (capteur) pendant une durée donnée.
Grâce à ce mécanisme, on peut ainsi exposer le capteur à la lumière, capteur qui se trouve à l'intérieur du boîtier.
On l'appelle temps de pose ou vitesse d'obturation.Il existe deux sortes d'obturateurs. L'obturateur mécanique et l'obturateur électronique.
Mais je ne vais pas donner plus de détails, l'essentiel étant de comprendre le principe.
Voici cependant un lien qui vous donnera toutes les explications ICI.
Pour vous donner une idée de ce qu'est un obturateur mécanique, cela se présente comme un rideau composé de
plusieurs lamelles qui s'ouvrent et se referment selon le temps d'exposition qu'on a déterminé.Shéma animé d'un réflex
La vitesse de l'obturateur est ce qui va déterminer la netteté sur un sujet en mouvement (vitesse rapide),
ou encore un filé sur l'eau d'une rivière (vitesse lente).Une photo floue peut être expliquée par une mauvaise mise au point, mais également par un manque de vitesse
sur un sujet dont la mobilité est rapide.Les Iso :
ISO : unité de mesure de la sensibilité à la lumière de votre capteur numérique.
Le gros avantage en numérique est que l'on peut changer la sensibilité d'une photo à une autre.Vous avez la possibilité de régler la sensibilité de votre capteur : 100, 200, 400, 800 et cela peut
monter extrêmement haut selon votre gamme de boîtier.
Plus la valeur ISO est basse, (100 – 200 ISO) moins le capteur est sensible (il faut de la lumière pour créer une image).
Plus la valeur ISO est élevée, plus votre capteur est sensible à la lumière ce qui permet de gérer un manque de luminosité ambiante.
En contrepartie, avec les montées ISO, vous allez voir apparaître du "bruit" sur vos images.
Qu'est ce que le "bruit" ?
Ce sont des grains qui peuvent être disgracieux pour la photo et donc diminuer la définition de celle-ci.
Plus les ISO sont élevés, et plus le risque de grain s'élève, et les images s'en trouvent détériorées.Suivant cette logique, lorsque vous prenez des photos en plein jour, vous allez utiliser une valeur ISO basse, alors que pour des
photos en intérieur ou en zone peu lumineuse (et sans l'aide du flash), comme en concert par exemple, vous allez être obligé
d’utiliser une sensibilité ISO parfois très élevée.Le trio ouverture/vitesse/ISO :
Le nombre de ISO indique l’inverse de sa contenance.
Plus il y a de ISO, moins le capteur a besoin de lumière !
Imaginons un capteur d’une contenance de 1600 litres de lumière ! (1600 ISO).
Un diaphragme est un robinet à lumière.
Plus on le ferme et moins il laisse passer de lumière.
A f/1 il laisse passer 1600 unités de lumière par seconde – Il suffit d’une seconde pour « remplir » le capteur.
A f/22 il ne laisse plus passer que 3 unités de lumière par seconde – Il faudra 512 seconde cette fois pour que le capteur soit "plein".
Cela permet de constater que plus le diaphragme laisse entrer un flot important de lumière, moins il faut de temps pour "remplir" le capteur.
Donc, plus le trou du diaphragme est grand, plus le robinet est ouvert et moins il faut de temps pour “remplir” le capteur de lumière !
Chaque fois que le diaphragme est fermé d’une valeur, il faut augmenter le temps de pose d’une valeur.
En observant ces tableaux on peut retenir que lorsque le diaphragme laisse passer deux fois moins de lumière,
l’obturateur doit rester ouvert deux fois plus longtemps.Par conséquent si vous souhaitez laisser l’obturateur ouvert deux fois moins longtemps, il faudra penser à ouvrir
votre diaphragme d’un cran, pour laisser entrer deux fois plus de lumière.
Oui, je sais.... cela semble un chouilla prise de tête, mais une fois le principe compris ce n'est pas plus compliqué
que de passer les vitesses dans votre automobile tout en pensant à appuyer sur l'embrayage ;-)Si vous souhaiter déposer un commentaire ou une question, c'est ICI