• Héron garde-boeufs
    Bubulcus ibis - Western Cattle Egret
    (Linnaeus, 1758)
    Février.

    Le Héron garde-boeufs est une espèce d’oiseau échassier appartenant à l’ordre des pélécaniformes et à la famille des ardéidés.

    Son aire de répartition est très grande puisqu’il vit en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe. 

    Il mesure de 45 à 55 cm et son envergure est de  85 à 95 cm.
    Il pèse de 300 à 450 g selon les régions.
    Sa silhouette est trapue et voutée, bec épais, pointu mais plus court que les grands Hérons, ailes longues et larges, pattes longues et fines.
    Son vol est rapide et puissant avec des battements d’ailes amples.
    Son plumage général est blanc, bec jaune, pattes jaunes.
    En période de reproduction, le mâle arbore des taches orangées sur le dos et sur la poitrine et le bec peut virer au rouge (comme sur ces photos).
    Cri rauque et sonore ; forme de croassement 

    Sa répartition se situe en Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe.
    Le Héron garde-boeufs vit à la fois dans les zones humides et dans les milieux secs.
    Il est beaucoup moins dépendant des zones humides que d’autres espèces de Hérons.
    Il fréquente les prairies, les steppes, les marécages, les pâturages, le plus souvent à proximité de bovidés sauvages ou de bétail domestique. 

    C'est un oiseau carnivore à prédominance insectivore .
    Il mange des insectes (sauterelles, grillons, mouches), des poissons, des grenouilles, des petits oiseaux, des rongeurs.
    Il a pour habitude de suivre les troupeaux de grands mammifères herbivores derrière lesquels ou sur lesquels il trouve sa nourriture.
    Une relation de symbiose s’installe entre les 2 espèces car le mammifère apporte de la nourriture au Héron garde-boeufs et ce dernier le débarrasse des nombreux parasites qui le tourmentent. Il est courant également de l’apercevoir dans les champs derrière des tracteurs ou diverses machines agricoles. 

    C'est un oiseau migrateur partiel. Seules les populations les plus au Nord de son aire de répartition migrent vers le Sud pour y passer l’hiver.

    Dans les régions tropicales, les populations sont sédentaires.

    Oiseau diurne et grégaire, il apparait souvent en groupe, notamment autour des points d’eau et des endroits où la nourriture est abondante.

    Lors de la période de reproduction, ils se regroupent pour nicher en colonies dans les arbres à proximité des rivières ou étangs. 

    Ils ont compris, notamment en Afrique, l’importance de suivre de près les grands herbivores (bovidés, pachydermes…) car ces derniers, en remuant le sol avec leurs pattes, effraient les insectes qui en voulant s’enfuir, se mettent à la vue des échassiers qui n’ont plus qu’à tendre leurs becs. La technique est similaire quand les oiseaux suivent les tracteurs dans les champs. 

    La nidification est arboricole. Le nid est installé dans un arbre ou un buisson, à proximité d’un point d’eau.
    Il est construit à l’aide de végétaux (brindilles, branches, roseaux).
    Ils ont 1 à 2 couvées par an et 3 à 5 oeufs par couvée.
    L’incubation et la couvaison dure de 22 à 26 jours ; le mâle et la femelle couvent les oeufs. 

    Les petits poussins sont nidicoles.
    La becquée est assurée par les 2 parents.
    Les oisillons sont capables, au bout de 2 semaines, de grimper aux branches de l’arbre mais ne seront aptes à voler qu’au bout d’1 mois.
    Ils seront indépendants à partir de 50 jours. 

    La durée de vie du Héron garde-boeufs est de 10 à 15 ans à l’état sauvage.
     Le Héron garde-boeufs n’est pas une espèce menacée au niveau mondial.
    La présence de l’oiseau est même parfois encouragée par certains éleveurs de bétail du fait de son action anti-parasitaire auprès des bovins. 

     

     


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    Depuis deux ans 1/2, nous avons laissé derrière nous 20 ans de vie Montpelliéraine. Une vie devenue insupportable avec le bruit des scooters "Just eat" et autres livreurs jusque très tard dans la nuit, des travaux permanents qui durent des mois sur les routes et recommencent à peine terminés, les constructions d'immeubles remplaçant les maisons individuelles et produisant bruit permanent et nuages de poussière, les commerciaux qui viennent vous solliciter à longueur de temps pour tenter de vous vendre tout et n'importe quoi, les bouchons un peu partout dans la ville, les dangers sur les pistes cyclables et les invectives des automobilistes excédés... Bref une ville qui a perdu sa qualité de vie au fil des années. 

    C'est ce qui nous a décidé à revoir nos priorités et nos véritables besoins dans un retour à la nature, mais aussi en nous-mêmes


    Cependant, je conçois parfaitement bien que de vivre à un tel endroit, isolé au coeur de la forêt, perché sur une montagne Cévenole et dans un hameau où ne résident que 14 âmes humaines de manière permanente ne puisse convenir à tout le monde, et... c'est très bien ainsi ;-)

     


    Ici, en dehors de 
    la beauté des lieux et du moment, du calme, des randonnées dans une nature sauvage pleines de belles rencontres animalières, de s'occuper de son environnement, de profiter de la beauté des levers et couchers du soleil, d'admirer les splendides ciels étoilés... 

    (Premier essai de "tête dans les étoiles" avec smartphone monté sur Télescope MEADE)



    Il ne faut pas avoir besoin de beaucoup d'autres choses à portée de pieds ni même de vélo et n'avoir rien oublié sur sa liste de courses ;-)


    En ce moment, le terrain est couvert de Violettes Sauvages qui laisseront ensuite la place aux Pâquerettes.
     




    C'est comme une grosse "bulle d'oxygène" dans un environnement quasi naturel et préservé pour la flore, pour la faune et pour les humains qui y demeurent. De nombreuses espèces vivent et s'abritent dans cette immense forêt. Les seuls sons que nous percevons ici sont le souffle du vent dans les arbres, le chant des Oiseaux diurnes et le doux son de leurs ailes quand ils volent (c'est ici et dans ce silence que j'ai découvert que même les plus petits passereaux produisent un son quand ils volent). Mais aussi, le chant des Chouettes et Hiboux dans la nuit, un Pic frappant son arbre, le bourdonnement des butineuses dans les fruitiers et dans les buissons fleuris, le coassement des Crapauds, les grommellements des Sangliers, le brame des Cerfs et les aboiements des Chevreuils à la saison des amours et parfois aussi les jappements et glapissements des Renards ou la visite d'un Blaireau à la saison des Figues... 


    Une petite entorse dans cette sérénité se produit en Juillet et Août. Le hameau s'agite alors un peu en voyant sa population se multiplier par trois avec les quelques résidences secondaires occupées pour les beaux jours et les deux gîtes loués par les touristes (16 à 18 personnes d'un coup sur les 2 gîtes). Le passage aussi des randonneurs, rompant le silence avec leurs bâtons de marche en traversent le hameau, nous sollicitant parfois pour un peu d'eau ou pour glaner quelques conseils de randos.


    Au fil du temps, la contemplation des couleurs du ciel quand le jour se lève sur le refuge.



     

     

     

     

     




    Et... quand le soleil se couche sur le refuge.

     

     

    Loin de la folie du monde...

     




     

     

     



    Vivre ici, c'est comme une libération de l'esprit ouvrant un peu plus (si ce n'était déjà fait) à la pleine conscience que la vie est si brève qu’elle mérite de ne pas être envahie par des angoisses inutiles, tout comme par la nécessité de s'éloigner de tout ce qui nous est toxique (Je pense, entre autres, aux chaines "culpabilité" ou "apocalypse"). 

    Apprécier pleinement ces instants c'est s'offrir le privilège de se sentir loin et "presque" étrangers à la grande folie du monde, ce qui est extrêmement précieux ;-) 

     


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  • Mésange nonnette
    Poecile palustris - Marsh Tit
    (Linnaeus, 1758)

     

    La mésange nonnette est une espèce d’oiseau appartenant à l’ordre des passériformes (passereaux) et à la famille des paridés. Elle vit en Europe et en Asie.

    Sa taille est de 11 à 13 cm et son poids de 9 à 12 gr.
    De petite taille, corps rondelet, grosse tête, bec court et pointu, queue assez longue.
    Vol bref avec battements d’ailes rapides.
    Tête noire, joues blanches, tache noire au niveau de la gorge, dessus brun foncé, dessous chamois.
    Chant mélodieux, sonore et flûté ; elle pousse également des petits cris aigus

    La Mésange nonnette vit dans les milieux boisés avec une préférence pour les forêts de feuillus (chênes, hêtres, bouleaux). Elle fréquente également les forêts mixtes, les vergers et parfois les parcs et les jardins arborés.

    L’oiseau peut vivre en montagne jusqu’à 1500 m d’altitude.

    Insectivore, granivore. Au printemps et en été, la mésange nonnette mange principalement des petits invertébrés (insectes, araignées, larves, pucerons, mouches, chenilles). Pendant la saison hivernale, elle se nourrit de graines de plantes herbacées (chardon, ortie) et de baies. Les mésanges nonnettes viennent volontiers picorer les graines dans les mangeoires.

    C'est un oiseau sédentaire en grande partie. Elle hiverne donc là où elle réside le reste de l’année. Seules les populations les plus au Nord de l’Europe migrent en automne vers des pays plus chauds pour y passer l’hiver.

    Peu farouche, il est facile de l’observer se nourrir sur les pelouses ou sur les mangeoires à proximité des habitations. Oiseau sociable, les mésanges nonnettes ont cependant un comportement plus solitaire que les autres espèces de mésanges. L’espèce est monogame ; le couple est fidèle pour la vie.

    Oiseau très vif et agile, il recherche sa nourriture soit au sol soit au directement dans la végétation.

    Pendant l’automne, les mésanges nonnettes stockent et cachent de la nourriture en prévision de l’hiver.

    Certains corvidés (pic épeiche) et certains rapaces sont ses principaux prédateurs.

    La nidification se fait au printemps (avril à juillet) et est cavernicole.
    Nid installé dans le trou d’un arbre (saule, aulne), dans un rocher, dans un trou au sol ou dans un nichoir artificiel. Le nid est généralement placé à moins de 2 m de hauteur. Le fond du nid est aménagé avec des végétaux (mousse, lichens, herbe) et parfois avec des plumes ou des poils.

     1 couvée par an et 6 à 10 oeufs par couvée.
    Incubation/couvaison : 13 à 15 jours ; Seule la femelle couve les oeufs

    Les petits poussins sont nidicoles.

    La becquée est assurée par le mâle et la femelle.

    L’envol des petits a lieu 2 à 3 semaines plus tard environ.
    Les juvéniles resteront encore plusieurs jours à proximité du nid parental avant d’être complètement sevrés.

    La durée de vie de la Mésange nonnette est de 7 à 10 ans à l’état sauvage.

    La mésange nonnette n’est pas une espèce en danger.
    L’oiseau est une espèce protégée en France depuis 1981.
    Il est donc interdit de la chasser, de la capturer, de la mutiler ou de détruire son nid, ses oeufs ou son environnement.

    De petite taille mais en effet très prévoyante, elle parvient à emporter deux graines de Tournesol.

     
    La LPO conseille aux Français de nourrir les oiseaux de la mi-novembre à fin mars. 

    Pourquoi ne pas nourrir les oiseaux toute l'année ? Les impacts biologiques peuvent être importants chez les oiseaux migrateurs qui perdent leur instinct de migration lorsque la nourriture est disponible toute l'année. Ils deviennent alors totalement dépendants de cette alimentation artificielle et peuvent se trouver dans une situation mortelle lors de grands froids

    Les insectes commençant à être de retour, hier à eu lieu la dernière production de boules de graisse/graines de la saison couvrant les dix prochains jours.

    Pour les graines aux mangeoires, pour nous c'est très simple, puisque d'eux même les oiseaux cessent de venir les chercher dès lors qu'ils ont ce qu'ils faut dans la nature. Depuis mi-mars, la quantité journalière a déjà diminué de moitié. D'ici une quinzaine de jours, ils ne viendront plus du tout et la transition se sera faite tout en douceur.



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  • Flamant rose
    Phoenicopterus roseus - Greater Flamingo
    (Pallas, 1811)
    Février

    Les flamants roses sont présents toute l'année en Camargue.

    De juin à novembre les flamants muent et des plumes neuves apparaissent sur leurs corps pour ainsi dévoiler de magnifiques couleurs et se présenter dans leurs plus beaux atours pour la saison des amours.

    Cette période de séduction ne dure que quelques semaines, débutant en décembre et se terminant en mars.
    C'est la période ou les couples se forment.

    Des bec à bec, des cous entrelacés, des tournoiement dans une chorégraphie bien réglée, des marches côte à côte dans un même pas, mais aussi dans ces révérences étonnantes que je vous présente ici.

    Chaque année un couple différent se forme, mais il reste fidèle pendant l'année.

    Contrairement à d'autres espèces, ce n'est pas seulement le mâle qui parade pour séduire sa belle. Les deux sexes se prêtent à ce concours de séduction.

     C'est un moment qui est très important. La parade est très chorégraphiée dans une sorte de danse, où les couleurs ont une part prédominantes, avec des mouvements très décomposés, se répétant inlassablement ... C'est ainsi qu'ils vont se choisir.

    Des chercheurs de la Tour du Valat ont relevé 136 combinaisons de posture.

    Plus la danse est bien menée, plus les chances sont grandes de trouver un partenaire pour la reproduction.

    C'est une organisation parfaite, un couple par an, un poussin par an.
    Matures à l’âge de 4 ans, ils peuvent vivre 40 ans et former chaque année un couple différent, mais qui restera fidèle pendant l'année.

      Le Parc Ornithologique de Pont de Gau permet d'admirer au plus près ces parades nuptiales dans les marais.

    Durant cette période, plus de 1600 flamants roses paradent dans le marais.

    L'étang du Fangassier, propriété du Conservatoire du Littoral situé dans le parc naturel régional de Camargue, a longtemps été réputé pour accueillir le site de nidification des flamants roses mais depuis 2014 les Flamants ont déserté ce lieu de nidification pour les salins d'Aigues-Mortes.

    Au moment de la couvaison, les couples formés quittent donc le parc Ornithologique pour les salins.
    Il ne restent alors que les immatures de moins de quatre ans.

    Une fois les petits élevés, chacun  des parents reprendra sa liberté pour de nouvelles aventures amoureuses l'année suivante.

     

     


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  • Le soleil se couche sur la Petite Camargue un soir de fin d'hiver et un phénomène particulier se produit.
    Le froid descend et une brume se forme sur la surface de la terre offrant une ambiance un peu onirique.

    Coucher du soleil en petite Camargue

    La Petite Camargue, ou Camargue gardoise, désigne la région côtière du département du Gard. Elle ne doit pas être confondue avec la Petite Camargue Alsacienne, une réserve naturelle nationale de la région Grand Est. 

    La majeure partie du territoire de la Petite Camargue se situe entre le Petit-Rhône (à l'Est) et le Vidourle (à l'Ouest), puis entre le plateau des Costières (au Nord) et la mer Méditerranée (au Sud). 

    Coucher du soleil en petite Camargue

     Le secteur de l'étang de l'Or, situé dans le département de l'Hérault, peut aussi être rattaché à ce territoire. L'une des principales villes de la région est Vauvert, commune qui englobe plus de la moitié de son territoire (jusqu'à Sylvéréal).

    La petite Camargue a été désignée le 8 janvier 1996 site Ramsar pour l'importance de ses zones humides.

    Coucher du soleil en petite Camargue

    La Petite Camargue correspond, à l'ouest du delta actuel, à une zone anciennement occupée par des bras disparus du Rhône, qui arrosaient la côte languedocienne, entre Beaucaire et la mer. L'histoire a gardé quelques traces de cette configuration, dont les étangs de Scamandre, du Charnier et de l'Or sont les reliquats modernes. De nos jours, le Petit-Rhône en voie d'atterrissement peut également être considéré comme un reliquat de ces bras historiques, du moins dans son tracé supérieur, d'Arles à Saint-Gilles.

    La Camargue gardoise est aujourd'hui un espace protégé. Elle est l'objet d'une opération Grand site et a reçu le label "Grand Site de France" en 2014. La gestion de ses ressources naturelles et la valorisation de son patrimoine ont été confiées au Syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise, regroupant 8 communes du territoire ainsi que le conseil général du Gard. 

    Coucher du soleil en petite Camargue

    Activités économiques : Viticulture, Riziculture, Saliculture.

     


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  • Ce 11 Mars, pour le troisième jour, des rafales de vent de folie sur les Cévennes (36.9 mètre seconde enregistré par notre station météo, soit 132,84 kilomètre heure).
    Des rafales de vent très étranges qui changeaient radicalement de direction en un rien de temps. 
    Météo France est toujours sympa avec le Gard, jamais ou presque en canicule, pas d'alerte vent, et même pas de problème d'eau !
    Je ne vois qu'une raison, le Gard se planque pour ne pas faire trop parler de lui. Un grand pudique quoi !!!
    Malgré le vent, une petite balade à pied pour admirer ce ciel aux couleurs magiques et ce bel Arc-en-ciel au dessus du hameau.

    Décollages ou atterrissages....

    Au retour, j'ai observé les passereaux, et pas de problème, ils gèrent très très bien.
    Pas de souci en contre le vent, en revanche, dans le sens des rafales, ils peuvent aller plus vite qu'ils ne le veulent mais ça se passe bien.
    Quand ils sont posés, et même au plus fort des rafales, leurs petites griffes les maintiennent bien en place.
    Les graines n'ont pas tenu longtemps sur les mangeoires, mais au final pour manger, au sol c'était plus tranquille.
    Ces rafales se sont enfin calmées le 12 au matin, et vraiment, ça fait du bien quand ça s'apaise ;-)  


    Shooting de Mésanges charbonnières

    Parus major - Great Tit
    (Linnaeus, 1758)


    La Mésange charbonnière est une espèce d’oiseau appartenant à l’ordre des passériformes (passereaux) et à la famille des paridés. Elle vit en Europe, au Moyen-Orient, en Asie Centrale, ainsi que dans le Nord de l’Afrique. Elle est la plus grande des mésanges et la plus répandue sur le continent européen.

    Sa taille va de 13 à 15 cm et son envergure de 23 à 26 cm les ailes déployées
    Son poids est de 15 à 22 g selon les régions.
    De taille moyenne, bec pointu, longue queue.
    Son vol est court, rapide et ondulant.
    Elle arbore une calotte (tête) noire, joues blanches, la nuque et le dos sont verdâtres, ailes bleu-grises, abdomen jaune avec une large bande noire qui le traverse (bande plus fine et interrompue chez la femelle), queue grise foncé La couleur du plumage du juvénile est plus terne que chez l’adulte.

    Cri et chant avec de nombreuses variations ; le plus commun est une sorte de "tsi-tsi-tsi-du". On dit que la mésange charbonnière zinzinulle. Parfois, son cri est proche de celui du pinson des arbres.

    La mésange charbonnière vit dans les milieux forestiers et boisés, les forêts, les lisières, les haies, les bocages, les vergers, les prairies. On la retrouve également dans les parcs et les jardins des villes.
    Omnivore (insectivore, granivore et frugivore) elle adapte son régime alimentaire selon la saison.
    Au printemps et été, elle mange principalement des insectes et des araignées.
    En automne et en hiver, elle mange plutôt des graines (tournesol) et des fruits. En hiver, la mésange charbonnière est coutumière des mangeoires où elle vient se nourrir des graines qui y sont déposées.


    Une petite Mésange bleue s'est invitée dans le shooting, mais timide elle est restée de dos.

    La mésange charbonnière est un oiseau sédentaire.
    Oiseau grégaire et sociable, on l’aperçoit souvent en compagnie de congénères et parfois même avec d’autres espèces de mésanges ou d’autres passereaux.

    Lors de la période de reproduction, les mâles deviennent plus agressifs et défendent ardemment leur territoire face aux intrus.
    Peu farouche, elle cohabite facilement avec l’homme et est une visiteuse régulière des jardins (elles viennent régulièrement sus mes suspension de fenêtre anticollision).
    Les mésanges charbonnières chassent aussi bien au sol que dans les arbres. Il est ainsi courant de les voir sautiller au sol ou voler d’arbres en arbres en quête de nourriture.
    Les chats domestiques et certains rapaces sont ses principaux prédateurs.

    La période de nidification a lieu au printemps (avril à juillet).
     Nidification cavernicole ; le nid est placé dans le trou d’un tronc d’arbre, dans la cavité d’un mur ou dans un creux au milieu de rochers. Elle peut nicher également dans des boites aux lettres ou tout simplement dans des nichoirs. Le nid est construit par la femelle à l’aide de végétaux (mousse, feuilles, brindilles) et est tapissé de plumes et de poils.

    Décollages ou atterrissages....

    La Mésange charbonnière fait 1 à 2 couvées et 5 à 12 oeufs par couvée.
    Durée de l’incubation / couvaison : 13 à 15 jours ; seule la femelle couve les oeufs.
    Sevrage : Les petits poussins sont nidicoles.
    La becquée est assurée par les 2 parents.
    L’envol des petits se fait au bout de 3 semaines.
    Les juvéniles seront encore nourris par leurs parents pendant 2 à 3 semaines supplémentaires.

    Décollages ou atterrissages....

    L’espérance de vie de la mésange charbonnière est de 12 à 15 ans à l’état sauvage.

    Statut de conservation IUCN : Préoccupation mineure.
    Mesures de protection : La mésange charbonnière n’est pas une espèce menacée en France.
    Elle est très présente dans notre environnement et s’adapte très bien à tous les milieux naturels et urbains.
    L’espèce est protégée en France sur tout le territoire.
    A ce titre, il est donc interdit de la chasser, la tuer ou la capturer. Il est également interdit de détruire les nids ou les oeufs.

     

     

     


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  • Grive musicienne
    Turdus philomelos - Song Thrush
    (Brehm, CL, 1831)

    La Grive musicienne appelée également la grive chanteuse ou la grive commune est une espèce d’oiseau appartenant à l’ordre des passériformes (passereaux) et à la famille des turdidés. Elle vit en Europe, en Asie occidentale, ainsi que dans le Nord de l’Afrique.

    Elle mesure de 20 à 25 cm pour une envergure de 33 à 36 cm les ailes déployées.
    Son poids est de 65 à 90 g selon les régions.
    Petite taille, silhouette trapue, longues ailes, queue courte.
    Vol rapide et puissant.
    Le plumage du dessus est brun, poitrine chamois à jaune, abdomen blanc tacheté de noir, bec jaunâtre, pattes roses.
    Cri / bruit / chant de la grive musicienne : Cri d’appel, cri d’alarme ; sorte de "tix-ix-ix-ix". Le chant de la Grive musicienne est sonore, musical, et très varié. Il est l’un des chants les plus mélodieux entendus dans nos campagnes.

    Elle vit dans les milieux boisés, les forêts, les haies, les bosquets, les parcs et jardins à végétation dense. Elle peut vivre jusqu’à 2 000 m d’altitude.

    Régime alimentaire : Omnivore (insectivore, frugivore).
    Elle mange des insectes, des mollusques (escargots, limaces) ainsi que des baies, des graines et des fruits.
    Elle ne vient pas aux mangeoires.
    Les Grives musiciennes chassent le plus souvent au sol. Elles se déplacent par petits sauts à la recherche d’insectes ou de mollusques, et, à la moindre alerte, partent se réfugier au coeur de la végétation. 

    C'est un oiseau migrateur partiel. Les oiseaux des contrées les plus au nord migrent à l’automne dans les pays du sud pour y passer l’hiver.

    Oiseau discret et craintif, il est difficile à approcher et à observer. Principalement solitaire, on peut cependant l’observer en couple ou en petit groupe.

    Pendant la période de reproduction, le mâle chante abondamment et défend son territoire face à ses congénères.

    Nidification au printemps (mars à juillet).
    Nidification arboricole. Le nid est placé dans un arbre ou un bosquet à plus de 2m de hauteur. Le nid est construit à l’aide de végétaux (brindilles, herbe, mousse) et tapissé d’un mélange d’argile, de limon, de boue et parfois de fumier.
     2 à 3 couvées par an et  3 à 6 oeufs par couvée.
    L’incubation et la couvaison durent de 12 à 15 jours ; seule la femelle couve les oeufs.
    Les petits poussins sont nourris par les 2 parents. L’envol des petits se fait au bout de 2 semaines. Ils seront encore nourris par leurs parents pendant 3 semaines environ.

    L’espérance de vie de la Grive musicienne est de 12 à 14 ans à l’état sauvage.
    Les chats domestiques et certains oiseaux de proie sont ses principaux prédateurs.
    La Grive musicienne est largement répandue. C'est une espèce commune à très commune dans son aire, et de ce fait non menacée. Néanmoins, il faut noter que cet oiseau fait l'objet d'une chasse intense, légale ou non, dans la plupart des pays méditerranéens et que son statut pourrait évoluer défavorablement à l'avenir, compte tenu également des modifications du climat déjà très perceptibles.

     

     


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  • Une petite vadrouille en Camargue, autant en profiter pour une visite au Pont de Gau. 
    Photos au smartphone.

     Les Flamants, Hérons cendrés, Aigrettes garzettes et Hérons garde-boeufs sont les oiseaux qui prédominent dans les lieux.
    On peut dont faire de belles observations sur les nombreuses héronnières qui jalonnent le Parc.

    Le Parc ornithologique de Pont de Gau créé en 1949 et a acquis son statut de parc ornithologique  en 1974. C'est un bel endroit pour découvrir, observer et photographier les Flamants roses dans une fantastique proximité. On peut aussi y voir d'autres espèces d’oiseaux dans leur milieu naturel. Cependant, comme partout dans la nature, même ici dans cet endroit protégé, les oiseaux y sont beaucoup moins nombreux et on y voit beaucoup moins d'espèces qu'il y a 30 ans.

    Étangs, marais, pelouses, roubines, roselières et sansouïres forment ce vaste espace de 60 hectares
    jalonné de points d'observations et d'affûts, et entièrement consacré à la découverte de la nature et des oiseaux de Camargue 

    Le Parc offre plusieurs circuits, plus ou moins longs. 

    Il y a encore 15 ans, à chaque retour du Parc, je revenais avec un minimum de 40 espèces d'oiseaux.
    Aujourd'hui, quand j'en ai 15, c'est la grosse fête ! Mais je persiste, une à deux fois par an à des périodes bien précises.

     A l'entrée, il y a toujours une ardoise avec les espèces présentes. Je suis, je le crois, pourtant très
    observatrice, mais depuis quelques années j'avoue ne pas voir le quart de ce qui y est noté.

     On peut aussi croiser quelques Ragondins et quelques Cistudes d'Europe

     La balade reste cependant agréable et surprenante à qui découvre le Parc surtout par cette proximité avec les Flamants.

    Les périodes les plus intéressantes sont de janvier à mars pour les Parades des Flamants et entre avril et juin pour assister au nourrissage des jeunes dans les Héronnières. 

    Au Pont de Gau, on ne voit pas que des oiseaux, on voit aussi une espèce très commune de tous les Parcs Ornithos, des salons et de tous les lieux
    touristiques en général : les "cémoiquevla"  

     

     

     

      


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  • Cincle plongeur
    Cinclus cinclus - White-throated Dipper
    (Linnaeus, 1758)

    Le corps du Cincle plongeur est trapu et rondelet, ses ailes sont courtes, la tête et la nuque sont couleur chocolat, le plastron est blanc. Son vol est rapide et direct, souvent au ras de l’eau. C’est un petit oiseau qui pèse un peu plus d’une cinquantaine de grammes. Ses yeux bruns sont protégés de l'eau par une membrane nictitante blanche, visible quand l'oiseau cligne des yeux ou quand il dort.

    Le Cincle plongeur, les rivières pierreuses et les torrent ne sauraient être dissociés.

    Encore appelé "merle d’eau", c’est un passereau aquatique sédentaire, présent en France toute l’année. Il fréquente essentiellement les cours d’eau rapides et froids, bien oxygénés avec des remous et des cascades mais aussi les lacs d’altitude. On le trouve depuis 200 mètres d’altitude jusqu’à plus de  2500 mètres, y compris sur des secteurs plus ou moins boisés et ombragés, dès que le courant rapide et la clarté de l’eau lui apportent proies et zones de chasse

    C'est un oiseau inimitable et fascinant. Il est nerveux, actif et méfiant. Capable de plonger, de nager et de marcher sur le lit du torrent, parfois à contre-courant, pour trouver sa nourriture, insectes et larves aquatiques. Le Cincle plongeur longe et nage avec aisance en s’aidant de ses ailes pour gagner le fond du torrent. Il reste immergé de 3 à 10 secondes, généralement à moins d'1 mètre de profondeur. 

    En hiver, les populations délaissent plus ou moins les hautes altitudes où la neige bloque l’accès aux torrents pour descendre en piémont. L’été, chaque couple établit son territoire le long de 3 à 5 km de torrent, le patrouillant et le défendant sans cesse par des vols rapides au ras de l’eau; se posant de caillou en caillou.

    Insectivore strict, le Cincle plongeur trouve dans les rivières et torrents, soit au fond de l’eau, soit apportée par le courant,  la nourriture dont il a besoin : Plécoptères, Ephémères, Phryganes, vers … petits mollusques (escargots), criquets tombés à l’eau … tout est bon pour lui.

    En plaine, le Cincle plongeur peut pondre dès la mi-janvier, février mars en Cévennes et dans les Pyrénées la ponte semble intervenir vers la mi-mai. Au bout de 16-17 jours, les œufs (généralement 5) éclosent et les jeunes sont nourris pendant 20 jours. Le mâle, assidu au début, délaisse la nichée pour aller parader avec une autre femelle. Si la nourriture est abondante, une seconde ponte peut survenir. Les jeunes restent sur le territoire familial jusqu’à la fin de l’été et se dispersent, certains loin (plus de 50 km), d’autres à côté.

    Les jeunes Cincles plongeurs font facilement leur nid sur le bord des rivières, et à la moindre montée de l'eau, ils perdent leur couvée. Avec l'expérience, ils choisissent souvent d'installer leur nid sous les voutes des vieux ponts en pierres. 

    Le Cincle plongeur est l’oiseau le plus abondant le long des cours d'eau. Espèce protégée, le Cincle plongeur n’est pas une espèce menacée. Cependant, sa survie est étroitement liée à la qualité du milieu aquatique dans lequel il trouve sa nourriture. 

    En remontant les cours d'eau, vous ferez se sauver une petite boule marron avec un éclat blanc qui ira en vol rasant, se percher plus loin. Arrivé au bout de son territoire, il repartira en sens inverse.

    Les meilleures observations se feront cependant assis sans bouger, à une petite distance du bord du torrent, de préférence près d'un vieux pont en période de nidification. On pourra alors voir émerger le Cincle plongeur qui ira se percher sur un rocher, agitant sa queue  en faisant des génuflexions incessantes avant de repartir pour une autre plongée. Entre deux périodes de pêche active, il a de longs moments de repos où on peut l'observer dormir, bien que restant sur le qui vive à la moindre alerte.

     

     


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  • 27 février 2023, le refuge se réveille pour la troisième fois de l'hiver sous la neige ce qui est
    vraiment exceptionnel dans la région. En général, c'est une fois courant décembre et on n'en parle plus.
    Cette année, c'est une belle couverture blanche qui nous a recouvert une fois de plus.

    Quelques espèces du refuge... qui attendaient la distribution matinale. 


    Mésange bleue

    Cyanistes caeruleus - Eurasian Blue Tit
    (Linnaeus, 1758)

     

    Pinson du Nord
    Fringilla montifringilla - Brambling
    (Linnaeus, 1758)

    Encore de la neige au refuge !

     

    Fauvette à tête noire
    Sylvia atricapilla - Eurasian Blackcap
    (Linnaeus, 1758)




    Encore de la neige au refuge !

    Mésange charbonnière
    Parus major - Great Tit
    (Linnaeus, 1758)

     

    Sittelle torchepot
    Sitta europaea - Eurasian Nuthatch
    (Linnaeus, 1758)

     

    Rougegorge familier
    Erithacus rubecula - European Robin
    (Linnaeus, 1758)

     

    Encore de la neige au refuge !

    Pinson des arbres
    Fringilla coelebs - Common Chaffinch
    (Linnaeus, 1758)

     

     

     


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