-
Urbain, Urbex & Art de rue (Fisheye - UGA - HDR)
Les photos présentées sur cette pages sont faites soit avec un objectif Fisheye 8 mm
soit avec un objectif grand angle, soit encore avec un Ultra grand Angle,
sur lesquelles peuvent être ajouté un effet HDR en prise de vue ou post-traitement.La vocation de l’art Urbex est de révéler des dimensions cachées de notre réalité quotidienne. Par son regard, l’artiste modifie le nôtre.
La recherche photographique est d’embellir des lieux qui suscitent généralement le rejet ou la peur : les friches industrielles, les
demeures abandonnées, les caves, les terrains vagues... sur la beauté de la décrépitude et de l’abandon : Mémoire des lieux déchus. -
Par Pascale MD le 29 Juillet 2019 à 00:01
Beaucoup de photos, mais je souhaitais ne faire qu'un seul article sur ce sujet.
A la base, nous ne nous y sommes pas rendus dans l'idée d'une cession Urbex, mais, ce fût une bonne occasion.Quand on arrive sur le Port conchylicole le week-end, l'ambiance est très particulière car il n'y a pas âme qui vive.
Dans cet environnement, on se demande même si l'on y travaille encore...
A l'origine, le but de cette sortie était d'aller faire des pauses longues sur le bassin d'aquaculture de Thau, mais...
pour une fois, pas de vent ! Après avoir fait malgré tout quelques clichés sur le bassin, direction les locaux.
En fait on y voit de tout, des endroits totalement délabrés......et aussi des endroits en bien meilleur état, toutefois dans un fouillis ambiant.
Un peu partout des cordes, filets, poubelles, palettes...
Certains rails d'accès sont inutilisables, rouillés, déformés et recouverts d'algues sèches et parfois de coquilles d'Huîtres ou de Moules.
D'autres rails en revanche, bien qu'également rouillées, sont toujours utilisés.
Par une fenêtre laissée ouverte, je pars à la découverte d'un de ces lieux encore en activité.
Cela a beau être de la production alimentaire, au niveau des normes d'hygiène il y a matière à s'interroger.A présent, nous pénétrons dans un des sites à l'abandon... à éviter pour les arachnophobes ;-)
Notre lieu d'accès se trouve sur la photo 1. Jamais en Urbex je ne force une porte ni une fenêtre pour entrer à l'intérieur d'un bâtiment.
Je me contente de chercher une ouverture et je repars en laissant cet endroit tel que je l'ai trouvé en y pénétrant.Entrer dans un site ou d'un bâtiment à l'abandon, quel qu'il soit est toujours un moment mêlé de différentes émotions entre questionnements sur
le passé des lieux, les personnes qui y ont vécu ou travaillé, et aussi toujours un peu de tension car l'ambiance semble souvent un peu glauque
aux premiers regards. Chaque passage de porte est une découverte. Un peu le sentiment d'être à une chasse au trésor...Heureusement, tous ces bidons sont vides de leurs produits d'origine.
Les endroits détrempés sont liés au manque d'étanchéité des toitures et aux pluies récentes.
Cela ne veut pas dire qu'un petit nettoyage des lieux ne serait pas le bienvenu !65 commentaires
-
Par Pascale MD le 28 Octobre 2018 à 00:01
Ici, il n' s'agit pas vraiment de Nature, mais de... STREET-ART.
À la jonction entre Montpellier et Lattes, venez découvrir un lieu d’exposition d’un nouveau genre : les dessous de l’autoroute !
Ou comment transformer un ouvrage d’art architectural en toile XXL pour artistes en herbe et signatures de renom [...] (Suite de l'article : ICI)
Je me suis concentrée non pas sur l'environnement (voir le lien ci-dessus), mais juste sur les détails de ces graffs.Photos juillet 2018 - Bridge Sony DSC-HX400V
Photos août 2018 - Compact Canon Powershot SX730 HS
88 commentaires
-
Par Pascale MD le 4 Juin 2018 à 00:01
Suite des l'article 1/3 : ICI et 2/3 : ICI
Nous quittons le niveau trois (ou se trouvaient aussi les sanitaires que j'ai oublié de photographier).
Nous accédons donc au quatrième niveau.Sur la droite de l'escalier un bar pour servir les petits déjeuners du matin hors chambres et les assiettes salade le midi.
Une terrasse intérieure et un accès sur une terrasse extérieure donnant sur les toitures et dominant la vallée.La vue de la terrasse extérieure des petits déjeuners
L'accès à la terrasse intérieure.
Demi tour sur le bar, la réserve pour parasols à l'arrière et congélateurs pour les glaces.
Nous avons remonté l'escalier pour accéder au cinquième niveau : l'hôtel.
Ce qui était la cuisine pour la préparation des petits déjeuners, servis en thermos, pains, croissants et chocolatines cuites sur place.
Confitures maison fabriquées par une copine qui elle avait un Gaec et cultivait avec son mari ses fruits et légumes vendus aux marchés.
Miel produit par un apiculteur du coin qui faisait différentes fleurs et du miel aux noix, noisettes, amandes (un délice).
Au fond, il y avait lave linge et sèche linge pour le linge de toilette et de table uniquement, les draps étant donnés à nettoyer à l'extérieur.
Ici, quel capharnaüm !!!!!En sortant de cette endroit, sur la gauche, un salon d'accueil et derrière la piscine.
Accès à la piscine sur la gauche, et à droite au premier niveau de l'hôtel sur le couloir qui mène à 8 chambres.L'accès à la piscine.
La piscine et son solarium (au final c'est ce qui est le moins dégradé avec le bois traité pour les intempéries)
Curieusement il n'y a plus de rambardes de sécurité sur aucune des terrasses extérieures, pourtant obligatoires.
Ces rambardes sont pourtant imposées et contrôlées lors des visites conjointes de la préfecture, pompiers et
mairie et était présentes lors de notre départ. Extrêmement dangereux pour les enfants de les avoir supprimées !!!!L'accès à l'hôtel, vu de la piscine.
La rampe d'accès à l'hôtel en direction du parking
La rampe d'accès dans l'autre sens, soit dans la direction accueil de l'hôtel.
Face à la sortie de la cuisine, la réception de l'hôtel. C'est ici que se trouvait la réception avec le grand bahut de bois qui a été
transporté à l'accueil du restaurant sur le seconde série de cette visite. Le fief du ou de la réceptionniste qui avait la charge des petits-dèj.
C'est aussi ici que se faisait l'accueil standard téléphonique en dehors des heures d'ouverture du restaurant.A présent nous empruntons l'escalier qui mène au sixième niveau et donc au second étage de l'hôtel et dernier niveau de l'établissement.
En haut de l'escalier, sur la gauche, un salon pour les personnes qui désiraient venir lire ou utiliser un jeu de société.
A droite, le couloir qui mène au second niveau de chambres.
A chaque étage, 2 chambres pour trois personnes, 3 chambres deux personnes grand lit, et trois chambres 2 personnes lits doubles.Sur la droite de la photo du dessus, vous apercevez un morceau de porte qui mène sur cette salle.
Ici, nous proposions une table de billard. Les murs étaient recouverts de moquette dont on voit un résidu.
(photo faite au flash, et nom de non, que je n'aime pas ça !)Ici, il s'agissait du local de rangement (identique en RDC) des draps, serviettes de toilette et peignoirs de bain.
Au fond les sanitaires pour les deux femmes de chambres qui avaient en charge chacune un étage.
Ce local est identique sur les deux niveaux de l'hôtel.Couloir d'accès aux chambres similaire à celui du bas, toutes orientées avec vue sur la vallée.
Les petites ouvertures que vous voyez près de chaque porte étaient des passes-plats qui ont été condamnés par les propriétaires qui nous ont succédé.
J'ai trouvé cela très dommage, car ce principe avait été inspiré d'une idée trouvée dans un monastère et faisait aussi un des charmes particulier de cet hôtel.
Un grand confort aussi pour la réceptionniste qui préparait les plateaux, et n'avaient donc pas besoin de pénétrer dans les chambres pour faire le service.
A l'intérieur des chambres, une ouverture à porte similaire à celle de l'extérieur pour récupérer le plateau.L'une des chambres. Étrange la tenture autour de la fenêtre...
De l'intérieur, le mur avec le passe plat condamné et transformé en petite niche.
Dans chaque niche a été peint à la main, soit un bouddha, soit une fleur de lotus ou autre fleur.
Une ambiance un chouilla "baba-cool" qui ne correspondait pas du tout à la clientèle fréquentant l'endroit et qui explique
très certainement la raison de la décadence de cet établissement qui à notre époque était fréquenté par une clientèle
aisée et recherchant plus la rusticité Cévenole que l'ambiance hippie. Cela a du jouer pour beaucoup dans les guides.
J'ai totalement oublié de photographier une des salles de bain ;-(Retour sur l'accès au 2° niveau de l'hôtel pour redescendre.
La réception de l'hôtel vue du haut de cet escalier.
Vue sur les deux niveaux avec les ouvertures vitrées donnant sur la piscine.
Une autre chambre en rez de chaussée.
La salon d'accueil de l'hôtel vu de la porte d'entrée. Sur la tablette d'angle se trouvait un poste de télévision.
La visite est à présent terminée. Je repars avec du regret pour ce lieu, mais aucun regret de nos choix et la conviction
profonde d'avoir fait le meilleur qui soit.
Si le matériel a été vendu aux enchères, et la société mise en liquidation, il semblerait que le propriétaire actuel des murs ait
disparu de la circulation, et donc je n'ai aucune idée de ce qu'il va advenir de cet endroit. Il risque de s'effondrer petit à petit,
surtout avec la violence pluie/vent des épisodes Cévenols dans la région, et avec le peu d'étanchéité actuel des lieux. En espérant
qu'un des mur ne tombe pas sur la route quand quelqu'un passe dessous puisqu'il y a tout de même quelques habitations plus
haut sur la petite route et donc des personnes qui l'empruntent quotidiennement. Qui plus est avec le Marronnier encastré dans le
mur, tant du logement privé que de la salle de restaurant. Cet arbre était fixé avec des câbles d'acier qui aujourd'hui ne semblent
plus être accrochés. Lors des tempêtes, la prise au vent va le faire frapper contre les parois qui à l'intérieur sont déjà fissurées ;-(
Très symbolique de l'impermanence...90 commentaires
-
Par Pascale MD le 24 Mai 2018 à 00:01
Suite de l'article 1/3 : ICI
Tout d'abord, le portail d'entrée de l'établissement, vu du parking. Les plaques des différents guides et les cadres de bois vitrés des menus ont disparu.
Je vous emmène dans la poursuite urbex de ce qu'il reste de cette Auberge cévenole...
Nous sommes au niveau 2 et quittons le logement privatif.
A droite, un placard sous escalier. A gauche une des deux entrées sur la salle de séminaire, repas de famille, mariages ou salle de danse
lors des réveillons du jour de l'an (qui était notre dernier jour avant la fermeture annuelle jusqu'au dernier dimanche de mars de chaque année).
En face un bar qui servait pour ces occasions et au fond à droite, une pièce insonorisée au murs très épais dans laquelle nous rangions les vélos,
la batterie de Laurent et notre matériel d'équitation (selles, filets, couvertures) et les bidons de grains des chevaux.Une partie de cette salle utilisée pour les occasions citées...
A droite en bas, la seconde ouverture sur la salle de séminaire puis nous prenons l'escalier (on aperçoit entre les barreaux la porte
d'accès au logement privé) qui mène à la partie salon et restaurant, soit au troisième niveau de l'établissement.Troisième niveau
En haut de l'escalier, sur la gauche, la réception du restaurant, sa cheminée et au fond un salon.
Approche sur l'accueil du restaurant. Cette partie "bar" qui a été ajoutée à la partie collée au mur était plus haut à la réception de l'hôtel.
Au bout, ce qui était un salon
La porte d'entrée du restaurant.
Après avoir passé la porte d'entrée du restaurant... vue dans l'autre sens.
En revenant sur le haut de l'escalier : sur la droite, le bar (qui me servait aussi d'abri lors des gros orages ;-)
Sur le mur du fond se trouvaient toutes les étagères (elles sont disparu) avec les bouteilles apéritifs et digestifs
et près de l'ouverture vitrée, le percolateur. Tout de suite à gauche, l'accès à la salle de restaurant.
A droite la double porte-battante d'accès aux cuisines (ne pas oublier de respecter sa droite en entrant et
sortant au risque de se la prendre en pleine figure ;-).En rentrant dans la salle la partie de droite
Puis, la partie de gauche. La salle contenait 18 tables numérotées de 1 à 19 (pas de table 13 pas plus que de chambre 13).
- 2 tables pour 8 personnes à chacune des extrémités
- 10 tables pour 4 personnes
- 6 tables pour 2 personnes.
Les unes côté mur et les autres côté fenêtres.
Soit un total de 68 couverts que nous pouvions remplir deux fois sur un service en pleine saison le soir, et certains midis comme
Pâques, le 1er Mai, la Toussaints, la fête de l'oignon et de la pomme, le rallye des Cévennes... et autres événements.
Dans le renfoncement intérieur sur la droite de la photo se trouve un Marronnier (voir 1/3 vu de l'extérieur) ce qui est assez original.
La construction de la salle a été faite autour de son tronc. Au sol, il ne reste plus que la dalle coulée en béton ;-(Nous ressortons de la salle et face à l'entrée cuisine, une porte battante accédant à une pièce qui servait à entreposer les vins de région.
Incroyable le délabrement de cette pièce !
Les grands vins se trouvaient dans une cave de pierres tout en bas, conservant la température à 13° quelque soient les saisons.Nous entrons dans ce qui reste de la cuisine. Les plaques anti-feu du plafond se sont effondrées.
Les plans de travail occupaient les murs de gauche et droite et au dessus les étagères pour les assiettes.
Sur la partie centrale se trouvaient en miroir les pianos, grils de cuisson, le bac à friture... ainsi que les étuves pour maintenir les assiettes au chaud .
A l'entrée tout de suite à droite un congélateur pour les desserts glacés.
Contre la mur au fond, deux chambres froides pour viandes et poissons, fours, épluche légumes...Toujours dans la cuisine, à gauche, le mur ou se trouvaient les machines pour laver verres, assiettes et casseroles et lave-mains. Au fond,
deux grands bacs à plonge. L'ouverture sur la gauche donnait accès à d'autres chambres froides (légumes, fromages et desserts froids) et une
première pièce que nous appelions la pièce à pain (réserve et paniers à pains ;-). Encore derrière notre débarras à cagettes et
autre matériaux pour l'entretien (pots de peinture, matériel de jardinage et toute la motorisation de la piscine).
L'ouverture de droite donnait sur l'extérieur, le fumoir des cuisiniers, serveurs et plongeurs pendant le service ;-)Vu de l'accès de l'hôtel, la porte de la cuisine donnant sur l'extérieur, dans un certain fouillis à présent.
La toiture de la cuisine représente la terrasse petits déjeuners en extérieur vue plus haut.La prochaine fois, je vous emmène vers l'Hôtel.
84 commentaires
-
Par Pascale MD le 4 Mai 2018 à 00:01
Je vous présente ici un lieu dans lequel nous avons vécu et exercé en tant qu'Hôteliers-Restaurateurs de 1994 à 2001.
Donc un petit morceau de notre vie dans un "nid d'Aigle" des Cévennes Méridionales dans lequel nos enfants ont
grandi et passé une 7 années de leur enfance au coeur de la nature sauvage. Des souvenirs magiques pour eux.
De mon côté oui de la stupéfaction de le revoir ainsi presque 20 ans plus tard, mais pas de douleur, pas de chagrin et pas de regret.
Nous avons tourné cette page pour en ouvrir une autre et à la base ma démarche était juste de faire une cession photographique
Urbex dans la mesure ou je savais que cet établissement était tombé en décrépitude.
Je profite simplement de ces photos pour vous raconter son histoire pendant ma tranche de vie dans ce lieu.Quand nous en sommes partis, cette auberge était classée 3 cheminées aux logis de France, classée également dans le guide
des Châteaux et Hôtels de France, Gault et Millau, Routard, Guide Hubert, Guide des auberges et hôtels de charme en France....
Je reconnais que nous étions assez contents de notre travail, n'étant absolument pas du métier ni l'un ni l'autre à la base, et
ayant tout appris sur le tas lors de notre première année, en collaboration avec l'ancien propriétaire.
Laurent gérait la cuisine et de mon côté le resto et l'hôtel avec l'aide d'une dizaine d'employés en saison et deux en basse saison.
C'était une sacrée aventure avec trois enfants de 4 ans, 5 ans et demi et 10 ans pour les parisiens que nous étions.
L'établissement tel qu'on le voit aujourd'hui en arrivant sur le parking, avec le Marronnier encastré dont je vous parlerai plus tard.Nous connaissions cet endroit avant de nous y installer, l'ancien propriétaire étant un ami de la famille (originaire du Doubs, il avait
acheté un flanc de la montagne pour une bouchée de pain). Il avait commencé 25 ans plus tôt par une chèvrerie, puis un restaurant plein
air à base de fromages de chèvre. Au fil des ans, il a fait un restaurant couvert, et enfin un hôtel de 8 puis 16 chambres. Nous y passions
régulièrement en visites et nous trouvions ce lieu réellement magique. Laurent quant à lui y a aussi passé une bonne partie de son enfance.
Les temps ont bien changé depuis 2001 !!!
Après nous, cet établissement a été racheté trois fois et le dernier propriétaire en date en est parti en le laissant totalement à l'abandon.
Je n'y suis pas retournée pendant plus de 15 années (bien que nos spots Cincles soient très proches de cet endroit).
Mon premier retour était il y a seulement deux ans et je n'avais revu que les extérieurs déjà très dégradés en compagnie de Martine et Georges.
Les différents successeurs avaient rasé bon nombre de nos magnifiques arbres et haies;-(Des modifications intérieures ont aussi été apportées, pas forcément en laissant à cet endroit le charme rustique des Mas Cévenols ;-(
J'y suis retournée en décembre 2017, et cette fois, j'y suis entrée pour la toute première fois depuis 2001, mais sans l'objectif adapté.
Connaissant l'établissement... comme chez moi, j'ai pu m'y introduire aisément sans rien avoir à forcer.
Ma stupéfaction devant l'état des lieux a été violente ce jour là, quel dommage ! Il y avait un tel potentiel !
Nous y sommes retournés une nouvelle fois Laurent et moi à la mi avril. Lui y faisait son premier retour. Stupéfaction aussi le concernant.
Déjà, l'arrivée sur le parking, devenu à présent plus une casse à voitures qu'un parking.
Après une vente aux enchères datant de novembre 2016 pour les meubles, vaisselle et matériel de cuisine, voici ce qu'il en reste...Ici, c'est la partie ou nous habitions. La bâtisse ayant été restaurée et agrandie au fil des années jusqu'à 1990, à flanc de montagne, sur au total
six niveaux différents. Seule une petite partie (les logements privatifs et une partie du restaurant) sont les murs d'origine d'un vieux Mas cévenol.
Les deux niveaux inférieurs correspondant aux parties privées + une salle de séminaire.____________
La vue sur ce qui était le jardin privé et ne ressemble plus du tout à ce que c'était...
Heureusement, la nature a repris ses droits.
Avec le soleil rasant de début de journée et la quantité de fenêtres et de baies vitrées ouvrant sur la nature, pas facile de gérer la lumière.
Nous aurions du inverser notre circuit et arriver sur le lieu plus tôt dans la matinée. A 9h30, en exposition plein sud, c'est déjà trop dur.
Niveau 1 soit au plus bas
Ici, il s'agissait d'une partie du studio de mon fils aîné.
De ce côté, c'était sa chambre.Cette pièce attenante était son bureau et atelier de dessin. De notre temps, tous les murs étaient blancs.
Au bout il avait son petit endroit WC et lavabo, et il rejoignait le niveau supérieur par un escalier en bois qui a été supprimé.Au second niveau, le reste de l'espace privé.
La cuisine (une petite fondue et une salade de fruits, ça vous tente ?)
L'ouverture en face était une chambre dont l'accès se trouvait sur un couloir sur une des photos suivantes.
A notre époque cette porte vitrée était un placard de cuisine dont le fond a été cassé pour faire cette seconde ouverture.La cuisine vue de l'autre côté. La "porte" à droite donne accès à une chambre.
Nous entrons dans ce qui était la chambre de mon deuxième fils, attenante à la cuisine : Une petite merveille aujourd'hui !
Ici, la vue de la fenêtre de la chambre et l'extérieur qui à notre époque était un jardin. Surprenant cette sorte de "goulet" d'accès.Ici, une partie du séjour qui a été muré au fond. Au dessus de la fenêtre la plus à gauche, c'était du beau chêne... qui a été peint :-(
Devant la table, on voit l'endroit ou l'escalier qui menait à la chambre de mon fils aîné a été recouvert pour être supprimé.
A l'endroit de la marche blanche il y avait un mur, qui a été cassé.Vue de l'autre côté du mur (qui n'existait pas). Du coup, la cheminée se trouve collée au mur (étrange idée...)
Ici, ce qui était la salle à manger (partie gauche de la photo du dessus). A gauche, passage pour accéder à un bureau, deux autres chambre et salle de bain.
L'ouverture vitrée sur la gauche laissait la lumière pénétrer dans l'ensemble du "labyrinthe" (correspond à la fenêtre avec volets intérieurs sur photo suivante).
Au fond un des deux accès au jardin privé. Dans le rail au sol, il y avait une double porte coulissante en chêne qui a été supprimée.Le couloir du séjour pour accéder à ce qui était mon bureau, SDB et aux deux autres chambres.
Jolies les dalles polystyrène au plafond alors qu'il y avait des poutres apparentes. Sympa aussi la mousse sur les murs... d'un joli vert ;-)
Les volets intérieurs sont encore ce qui est resté dans le meilleur état... c'est dire !Ce qui était mon bureau avec cette petite fenêtre ou je nourrissais les chats "sauvages" vivant dans le coin. Ici, le mien leur fichait la paix ;-)
Retour par le couloir qui aboutit sur cette pièce qui donnait elle aussi aussi l'accès au jardin privé.
Dans cette pièce, le premier accès à gauche sur la photo précédente ouvre sur la salle de bain (un petit Shampoing ?)
Second accès, ce qui était la chambre de ma fille. La poutre à gauche a été ajoutée, probablement pour déjà soutenir le toit qui n'a pas été entretenu j'imagine.
Ici, les plafonds étaient en poutres apparentes et lambris.Vue dans l'autre sens. Une autre merveille du genre !
En ressortant de la chambre, la pièce vue plus haut dans l'autre sens également (vous reconnaissez le landau)
A nouveau le couloir, et au fond notre ancienne chambre transformée en un lieu de passage assez étrange...
C'était un endroit vraiment splendide, et si nous n'avons jamais regretté cette expérience professionnelle trop envahissante, mais qui nous a
beaucoup appris, je dois bien dire qu'en matière de lieu de vie, c'était vraiment idyllique. De plus la vue est fantastique sur la vallée.
En hiver, nous étions au dessus des nuages, dans le soleil, alors que la vallée se trouvait dans le brouillard. Les commerçants du
village nous demandaient régulièrement le temps que nous allions avoir pour la journée...
Nous n'avons jamais éprouvé de regrets concernant notre choix de passer à autre chose, mais quelle consternation de revoir
cet établissement devenu un tas de ruines.
Pour finir cet article, la vue de notre appartement, identique à celle du restaurant et de de chacune des chambres d'hôtel...
Sauf que de notre temps, il n'y avait pas cette énorme trouée d'arbres rasés ou à présent on voit oeuvrer des camions de chantier.Dans de prochains articles vous seront présentés le restaurant, puis l'hôtel.
_________
Une petite pause jusqu'au 10 mai . A bientôt.
Profitez bien des jours fériés de la semaine prochaine ;-)127 commentaires
-
Par Pascale MD le 28 Mars 2018 à 00:01
Pour les amateurs photographes et explorateurs urbains.Généralement je suis plutôt attirée par la nature, mais de temps à autre, j'aime aussi m'immerger dans d'autres univers
car je ne suis fermée à aucun sujet, même si certains d'entre eux me touchent plus spécifiquement.
Je vous présente donc une série de photos prisent durant une sortie de recherches d’Urbex.
Ces endroits sont fascinants et, je dois bien le dire aussi, font monter le taux d'adrénaline tant l'ambiance y est particulière ;-)Cet endroit je le connaissais pour m'y être rendue pendant près d'un an il y a vingt ans, ceci plusieurs fois par semaine, rendant visite à une
de mes amies gravement accidentée, victime d'un chauffard alcoolisé alors qu'elle était à pieds. A l'époque cet hôpital était encore en activité
bien qu'un peu vieillot déjà. Après presque un an de visites répétées, je n'avais jamais eu le coeur à y retourner...
Cette journée de recherche de lieux désaffectés m'a permis de redécouvrir cet endroit dans une toute autre ambiance.J'y retournerai, mais pas seule (cette fois, Laurent m'a attendue à l'extérieur car je ne voulais pas y pénétrer avec les chiens en raison des
risques de blessures avec les nombreux débris de verre et autres gravas), car forcément ce genre de lieu peut s'avérer être dangereux,
et ce à différents niveaux (blessure, effondrement et même rencontre un peu "craignos").
Et pour ma prochaine exploration je m'y rendrai équipée d'un Fisheye et U.G.A. car ici je n'avais emporté que le Tamron 18-400mm.Je n'ai exploré qu'une petite partie des différentes bâtisses, et étant seule, je ne me suis pas aventurée dans les étages, mais comptant bien y
retourner... Connaissant les lieux quand ils étaient encore salubres, je sais qu'il y a des tas de choses à voir maintenant que cet endroit est en total
abandon. Je pense, sans me tromper, pouvoir dire qu'il y a des heures d'explorations et de découvertes pour la photo Urbex dans cet espace.Quelqu'un d'autre au fond est aussi en prospection photographique.
Je crois bien que nous nous sommes offert une petite peur mutuellement.
Chacun est parti dans le sens opposé, surtout sans chercher la rencontre ;-)D'autres photos en galerie "Hors blog" ICI
Désolée de ne pas communiquer l'adresse de cet endroit (connu des photographes Urbex), mais
la discrétion fait aussi partie du jeu, et je vous invite pour comprendre, à lire le lien ci-dessous.Les règles de la photo Urbex : ICI
103 commentaires
-
-
-
Par Pascale MD le 8 Mars 2015 à 00:01
Causse - Cévennes
Observatoire du Mont Aigoual
Musée météorologique du Mont Aigoual, 1567 m
Point culminant des Cévennes gardoises, panorama exceptionnel
qui s'étend des Alpes aux Pyrénées, du Sancy à la Méditerranée.
L'hiver, paysage de glace ou de givre somptueux.
Dans le pittoresque bâtiment de l'observatoire construit en 1887, vous découvrirez l'ambiance de la dernière station météo de montagne encore
en activité en France. La station teste des technologies de pointe.Jadis gardes forestiers, les météorologues d'aujourd'hui observent les phénomènes naturels, et présentent au public, grâce à une exposition
très documentée, les dernières évolutions de cette science.Exposition du musée météorologique : sur le vent, l'eau, le Mont-Aigoual à travers les saisons, l'évolution des nuages grâce aux images satellitaires,
les instruments, les cartes, les statistiques climatologiques.Climat
Au sommet de l'Aigoual, les conditions météorologiques sont souvent extrêmes, l'air océanique et l'air méditerranéen étant
sans cesse en confrontation. Ceci vaut, entre autres, au mont Aigoual d'être un des endroits les plus arrosés de France avec un peu plus
de deux mètres de pluie par an en moyenne et une moyenne de 240 jours de brouillard par an. Le sommet est, en général,
enneigé de la mi-novembre à avril ; les névés peuvent persister sur la face Nord jusqu'en juin.Quelques relevés records :
Température maximale : 29,4 °C le 9 août 1923 ; minimale : −28 °C le 10 février 1956 ;
Vitesse maximale du vent : 171 km/h en moyenne sur la journée du 1er novembre 1968 ; vitesse maximale de vent enregistrée au sommet :
335 km/h le 6 novembre 19667 ; rafales dépassant les 360 km/h soit 100 m/s au cours d'une tempête par vent de sud ;Quantité de pluie maximale en 24 heures : 607 mm entre le 30 octobre 1963 à 18 heures et le 31 octobre 1963 à 18 h ;
Hauteur maximale de neige fraîche cumulée en 24 heures : 1,86 mètres le 16 février 1976. Il est également tombé 2,80 mètres de neige en 3 jours à
l'Aigoual en décembre 2002. Février 1996 est le mois civil le plus enneigé depuis le début des observations météorologiques (1896) avec un cumul de 4,50 mètres.Hauteur maximale de neige fraîche cumulée en 1 an : 10,39 mètres (hiver 1995-1996) ;
Nombre moyen annuel de jours de gel : 144 ; de jours de chaleur (> 25 °C) : 0 ; de jours de pluie : 170 ; de jours de vent fort (> 16 m/s) :
265 ; de jours de brouillard : 241 ; nombre moyen de jours avec chute de neige : 66 ; où le sol est couvert de neige : 118.C'est aussi un des endroits de France métropolitaine où ont été enregistrés les plus importants cumuls de pluie sur de courtes périodes,
notamment durant les « épisodes cévenols » en automne. Le plus fort cumul annuel (4 014 mm) a été enregistré en 1913 6
et le plus faible (1 123 mm) en 1985.Paradoxalement, c'est à environ 100 kilomètres de l'Aigoual seulement, en Camargue, que se situe l'un des points les moins arrosés
de France avec 400 à 450 mm, en moyenne, aux Saintes-Maries-de-la-Mer.Quelques records de vitesse du vent enregistrés en France
Vitesse maximale de vent enregistrée au sommet du Mont Aigoual : 335 km/h le 6 novembre 1966
Le Mont Ventoux, à 1912 m, dans le Vaucluse à enregistré Le 19 novembre 1967 un vent à 320 km/h.
316 km/h, 17 février 1967, Mont Aigoual, Gard
220 km/h, 15 octobre 1987, pointe du Finistère
194 km/h, 16 août 2003, Riorges, Loire
190 km/h, 23 et 24 janvier 2009, Aude et Pyrénées-Orientales
170 km/h, 5 mars 2006, cap Béar, Pyrénées-Orientales
23 commentaires
-
-
-
-
Par Pascale MD le 4 Février 2015 à 12:01
La plage des Chalets de Gruissan est située entre l’entrée du port et l’entrée du canal de Grazel.
C’est, semble t'il, la plage la plus originale de l’Aude avec ses nombreuses maisons sur pilotis qui la bordent.
Cette plage a été choisie par Jean-Jacques Beinex pour le décor du film 37°2 le matin.
Près de 2 km de sable fin sur 150 mètres de large avec deux postes de secours (au niveau des îlots 2 et 8).
Les chalets sont montés sur pilotis pour garder le style du quartier).
Le quartier est décomposé en 10 îlots.
On peut également utiliser la piste cyclable qui relie le village à cette plage en longeant le canal.
Cette plage est également un repère pour pratiquer du windsurf.31 commentaires
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Par Pascale MD le 14 Décembre 2014 à 12:00
Marsillargues - Hérault (34)
Retour sur les Cabanes de pêcheurs...
Quelques une sont relativement entretenues sur les abords, et elles se remarquent...Mais la majorité d'entre elles, c'est ça !
18 commentaires
-
-
Par Pascale MD le 11 Décembre 2014 à 00:02
Marsillargues - Hérault (34)
Seconde série des abords de ce canal (première ICI)
Ces grands filets servent à récolter le poisson du canal, et ce jour là, à l'autre bout, un Monsieur faisait sa "récolte".
Affligeant de voir ce qu'il sortait de là...
Ces filets sont très grands malgré l'effet fisheye et tout au fond, au mieux, une petite dizaine d'alevins, encore
transparents et d'à peine quelques cm s'agitaient au fond. Ils ont terminé dans un bac destiné à une prochaine friture
qui n'a même pas du parvenir à remplir un seul estomac.
Ce canal n'a quasiment plus de poissons, et si ces crétins continuent de prélever ainsi les alvins, qui peut être
en mesure de m'expliquer comment ils vont trouver le temps de grandir ? De se reproduire ?Sur cette seconde série, je vous présente encore le "soft", le propre...
Le meilleur reste à venir...
Sur la photo en dessous à gauche, ce sont les abris à canards dédiés au tir à l'affût flottant.
Chacun d'eux contenait une belle quantité d'oiseaux.
Nous nous sommes, dans un premier temps, demandés s'il s'agissait d'appelants, mais non, ils sont bien trop nombreux
tout au long de ce canal pour n'être là que pour appeler les canards sauvages.
Environ deux cabanons comme ceux-ci tous les... 40 mètres ! Et cette partie habitée du canal est long !
Dans les prochaines série, vous pourrez apprécier sans détour l'amour des chasseurs/pêcheurs pour la nature et donc l'environnement.
D'aucuns essaient encore de me convaincre que certaines de ces personnes en sont de réels amoureux, je dois bien avouer qu'il devient de plus en plus difficile de m'en convaincre. D'ailleurs je ne comprends pas qu'il soit autorisé de laisser des endroits comme ici ainsi se transformer en décharge sans que personne n'intervienne. Décidément, ils ont vraiment tous les droits !
Faites donc cela devant chez vous, vous verrez si on vous laisse agir ainsi en toute impunité.
Mais les lobbys de la chasse et de la pêche rapportent de l'argent, alors là, on ferme les yeux, et on les tiens fort serrés.
Et je suis certaine qu'il n'ont même pas honte !
Lors de notre "balade" témoignage, nous nous y sommes rendus alors que la quasi totalité des "gourbis" sont désertés,
mais les personnes présentes ne nous regardaient pas d'un oeil très avenant armés de nos APN !
Je me demande bien pourquoi...23 commentaires
-
Par Pascale MD le 10 Décembre 2014 à 12:01
Marsillargues - Hérault (34)
Voici quelques affûts flottants, qui eux ne servent pas à l'observation... malheureusement.
Ces affûts servent à de gros abrutis qui élèvent des canards en les enfermant dans des "abris" de taule ondulée et
de grillage, moitié posés sur terre et moitié sur l'eau (Voir première photo) Ils bordent tout le long du canal (les canards et les affûts).
Ces canards sont élevés et nourris pas l'homme (ils n'ont donc aucune crainte bien évidemment) et ne seront lâchés
que pour se faire dégommer par ces assoiffés de tuerie, planqués dans des affûts, comme pour se donner un petit frisson
guerrier.
Comme vous pouvez le constater sur ces clichés, ces amoureux de la nature que sont chasseurs et pêcheurs
ne dégradent pas, mais alors pas du tout l'environnement !
D'ailleurs, je ne sais pas vous, mais moi j'ai bien ressenti leur amour inconditionnel de la nature !
Non non, y'a pas à dire, ces espaces ne sont pas dignes de l'appellation de "déchetterie" !!!!!!!!!
Je pense que la déchetterie de Montpellier est nettement mieux entretenue !28 commentaires
-
-
-
-