J - Vivre en Cévennes...

par Pascale MD




 

 





Parfois, certains matins d'hiver, sous un nuage, le hameau se cache un moment du reste du monde.
Dès le début du printemps ce sont les Châtaigniers qui font un rempart aux regards indiscrets.


 

La hameau dans les nuages



Je conçois parfaitement bien que de vivre dans un tel endroit, isolé au coeur de la forêt, perché sur une montagne Cévenole et dans un hameau où ne résident que 16 âmes humaines de manière permanente ne puisse convenir à tout le monde, et... c'est très bien ainsi ;-)
 

 

Le Hameau



Il ne faut pas vouloir disposer de beaucoup de commodités à portée de pieds ni même de vélo et n'avoir rien oublié sur sa liste des provisions ;-) La voiture y est indispensable ! Mais, ici, on profite pleinement de la beauté des lieux et de l'instant présent, du calme, des randonnées dans une nature sauvage pleines de belles rencontres animalières, de nous occuper de notre environnement, de profiter de la beauté des levers et couchers du soleil, d'admirer les splendides ciels étoilés... (J'en reparlerai plus bas).

 

(Premier essai de "tête dans les étoiles" avec smartphone monté sur Télescope MEADE)



Au début du printemps, le Refuge se couvre d'un véritable tapis de Violettes Sauvages qui laisseront ensuite la place au blanc des Pâquerettes, au rose des Trèfles, au jaune des Épervières tachées... 

 

Le temps des Violettes sauvages au Refuge

 


C'est comme une grosse "bulle d'oxygène" dans un environnement quasi naturel car préservé pour sa flore, pour sa faune et pour les humains qui y demeurent. De nombreuses espèces vivent et s'abritent dans cette immense forêt.


En journée, les seuls sons que nous percevons sont le souffle du vent dans les arbres, le chant des Oiseaux diurnes et le doux son de leurs ailes quand ils volent (c'est ici et dans ce silence que j'ai découvert que même les plus petits passereaux produisent un son quand ils volent). Mais aussi le chant des Coucous gris, les Pics frappant un arbre, le bourdonnement des butineuses dans les fruitiers et dans les buissons fleuris, le coassement des Crapauds...



Dehors, à la nuit tombée, ce sont les grommellements des Sangliers, le brame des Cerfs et les aboiements des Chevreuils à la saison des amours, les jappements et glapissements des Renards ou encore le chant des Chouettes et Hiboux... De notre terrasse en surplomb de la ruelle, nous avons l'immense chance de pouvoir observer assez régulièrement, entre le crépuscule et le point du jour, nombre de mammifères tels que les Chevreuils, Biches et Cerfs, Sangliers Blaireaux, Chien Viverrins, Renards, Genettes, et même une nuit, une petite meute de Loups traversant paisiblement le hameau alors que tout le monde (ou presque) s'était blotti dans les bras de Morphée (voir page : La faune du "Refuge du Refuge en Cévennes").


Une petite entorse dans cette sérénité se produit en Juillet et Août. Le hameau s'agite alors un peu en voyant sa population tripler avec les quelques résidences secondaires occupées pour les beaux jours et deux gîtes loués par les touristes (16 à 18 personnes d'un coup sur les seuls gîtes). Le passage aussi des randonneurs, rompant le silence avec leurs bâtons de marche en traversent le hameau, nous sollicitant parfois pour un peu d'eau ou pour glaner quelques conseils de randos. Mais nous ne sommes pas des sauvages ;-)
 


Au fil du temps, la contemplation des magnifiques couleurs du ciel quand le jour se lève sur le refuge.

 

 
 


 





Et... ses teintes magistrales quand le soleil se couche...

 

 

Loin de la folie du monde...


 


 

 


Bien qu'arrivés en pleine période de Covid, les confinements du 30 octobre au 14 décembre 2020 et du 3 avril au 2 mai 2021 n'ont absolument pas été pesants, contrairement au premier (du 17 mars au 10 mai 2020 inclus), vécu à Montpellier, ou il fallait faire la queue à l'extérieur des grandes surfaces pour pouvoir faire ses courses et être munis d'une attestation à chaque fois qu'on passait le portail y compris pour une sortie des chiens. Cette période à été un véritable calvaire comme cela l'a été certainement pour beaucoup d'entre nous.
En revanche, la Covid a tout de même fait une victime dans notre petit hameau.


Vivre ici a été comme une libération de l'esprit ouvrant un peu plus (s'il le fallait encore) à la pleine conscience que la vie est si brève qu’elle mérite de ne pas être envahie par des angoisses inutiles. Cela nous a mené aussi au désir de nous distancer de tout ce qui peut-être toxique (y compris des chaines "culpabilité" ou "apocalypse") en nous offrant le privilège de nous sentir loin et "presque" étrangers à la grande folie du monde, ce qui est extrêmement précieux ;-) 







A l'écart des vallées, disséminés sur les flancs des montagnes, on découvre de petits hameaux typiques et toujours habités, comme l'est celui dans lequel nous nous sommes posés. Ces hameaux témoignent un peu partout d’un passé ou primait un mode de vie en quasi-autarcie. 


Les structures de deux vieux moulins à eau, bâtis en schiste, trônent toujours à l'entrée du hameau (l'un d'eux est surmonté d'un pigeonnier). Ils ont cessé d'être exploités, tout comme les autres moulins de la commune en 1930. Ils ont permis aux anciens d'exploiter l'eau, essentiellement pour la fabrication de la farine de Châtaigne, cette ressource si précieuse que les Cévenols ont su gérer au cours des siècle. Ici, les Châtaigniers ont préservé les Cévenols de nombreuses disettes (avec tous ces Châtaigniers, 
nous avons bien sûr appris à cuisiner son fruit, de l'entrée au dessert, dans les règles de l'art Cévenol ;-).


 




L'essentielle majorité des demeures du hameau datent du 16° et 17° siècle (seules 2 maisons récentes y ont été construites, la première il y a une trentaine d'années et la plus récente il y a une vingtaine d'années. Les nouvelles constructions y sont désormais interdites. 


Ces vieilles demeures ont pour la plupart été les refuges des Huguenots entre la fin de la guerre de Trente Ans (1648), et la période suivant la révocation de l'édit de Nantes (1685).


 


 
Chacune des demeures du hameau offre de superbes panoramas à ses habitants. Côté Nord (au fond sur la photo ci-dessous), nous pouvons admirer le Mont Lozère (en occitan Mont Losera) appelé aussi "Les Monts Lozère", massif en majorité granitique qui s'étend sur plus de 35 km, situé dans le sud-est du Massif central français, offrant son point culminant au Parc national avec le pic de Finiels (1.699 m). Les autres sommets principaux du Mont Lozère sont, avec le Finiels : le pic Cassini à 1.681 mètres ; le dôme de Bal à 1.679 mètres ; le signal des Laubies à 1.657 mètres ; le Touril à 1.575 mètres ; le Chaumadou à 1.563 mètres ; le roc des Laubies à 1.562 mètres ; le roc de Serviès à 1.536 mètres ; le roc des Mulets à 1.501 mètres ; et le roc de Chambelève à 1.475 mètres.

 
 

Le Hameau quand le soleil revient après une grosse pluie et au Fond Les Monts Lozère.



 

Côté Est, dans l'air cristallin, le regard se perd à l'horizon, dévoilant le Mont Ventoux en arrière plan des montagnes Cévenoles. Il est situé dans le département du Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Culminant à 1 910 mètres, il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud.

 

La pointe à l'horizon : Le Mont Ventoux






Galerie 2020/2021 : ICI
Galerie 2022 : ICI
Galerie 2023 : ICI
Galerie 2024 : ICI
Galerie 2025 : ICI








 

 

 

Vue du Pendedis


 
Habiter le Parc National des Cévennes à l'année, c'est une décision qu'il est préférable de faire en toutes connaissances de causes.


Depuis belle lurette, les Cévenols savent qu'ici il faut tout prendre ou tout laisser. La demi-mesure n'y a pas sa place : la douceur de l'air y est très agréable, mais il faut aussi compter avec les sécheresses de l'été, les inévitables épisodes Cévenols de l'automne (explications 
ICI), et, parfois, les chutes de neige magistrales de l'hiver...


 

Corniche des Cévennes



C'est aussi faire le choix de vivre à l'écart du monde urbain dans un quotidien en harmonie avec la nature, centré sur le respect de l'environnement.


C'est une qualité de vie exceptionnelle au coeur de ses montagnes, vallées, rivières, causses et forêts. Un véritable retour aux sources.


 

Col de la Baraque



C'est encore savoir apprécier un esprit communautaire et solidaire très marqué, y faire de jolies rencontres avec les Cévenols qui sont des gens passionnés par leur région, discrets, d'une grande simplicité dans tout ce qu'il y a de bon, un peu sauvages aussi...


Il faut savoir les "apprivoiser" mais dès lors qu'on les connaît, ce sont des gens accueillants, attachants, entiers, généreux, sincères et de parole avec qui tout semble simple et avec qui se tissent de belles amitiés.


 

Vallées Cévenoles



Pour autant, les gens d'ici voient arriver l'été et son lot de touristes (pourtant en majorité randonneurs) d'un oeil bougon, car contrairement à ce que l'on pourrait croire du tourisme vert, à leur départ, ici aussi la nature est jonchée de leurs déchets (canettes, cigarettes, emballages alimentaires, couches sales...) que nous, les habitants aimant notre environnement, ramassons  ;-(


Idem à l'Automne pour la cueillette des champignons et le ramassage des châtaignes où parfois les gens viennent même de très loin (pays de l'Est) avec leur fourgonnette, sans aucun respect pour la forêt et ses sentiers. Là, encore, après leur passage, les habitants nettoient scrupuleusement les immondices abandonnés dans la nature.


 

Vallées Cévenoles

    


 

Le Galeizon - Saint-Martin-de-Boubaux



C'est un vaste territoire, bien meilleur que toutes les vitamines pour se ressourcer quotidiennement.


C'est un environnement étonnamment différent à chaque saison et qui offre une gamme d'activités culturelles, sportives et touristiques pour tous les âges.


 

Aux alentours du Galeizon - Saint-Martin-de-Boubaux

    



 

Entre Barre-des-Cévennes et Cassagnas



 

C'est une terre tout entière livrée aux Pins, Châtaigniers, Chênes verts... dont la verticalité du paysage finirait par rebuter la plus opiniâtre des Chèvres.


On apprend à y vivre au rythme d'une nature farouche, exubérante, et indocile mais protectrice à la fois. 
 
 

Vallées Cévenoles



 

Vallées Cévenoles

 

Dans ses vallées profondes, dans ses maquis impénétrables, sur ses pentes abruptes et même sur ses Causses arides... rien n'est simple. Tout se gagne, tout s'arrache ! Pour cultiver le moindre petit lopin, des générations entières y ont sué sang et eau.


Ici, on dit que les pierres sortent de terre, et en cultivant mon potager, j'ai pu constater que ce n'est pas une légende, on les retire mais d'autres apparaissent à la surface peu après.


 

Pont du Tarn, Massif du Mont Lozère




Des kilomètres de murets de pierres sèches (qu'on appelle les faïsses) ont été bâtis et sillonnent les Cévennes, striant ses flancs de longues terrasses. Ici, l'homme s'est montré le plus obstiné, et il l'est encore aujourd'hui.

 

Ouvrage en pierres sèches




 

Ici, une faïsse surmontée d'un escalier.



Le terme "faïsse" apparaît dans les texte dès le bas Moyen Âge (autour de l'an 1000). Cependant l'âge des terrasses Cévenoles est très discuté. Certains historiens pensent que la plupart des terrasses encore en état de nos jours datent du XVIII° siècle, période de forte démographie, tandis que d'autres les datent de l'époque Romaine et même avant (il y a probablement un peu des deux). Ces polémiques reposent sur le fait qu'il est quasiment impossible de dater les constructions en pierres sèches dont les techniques n'ont pas évolué dans le temps.


L'entretien des faïsses était assuré régulièrement par chacune des générations qui réparait, agrandissait, améliorait, modifiait et ainsi ont transmis le patrimoine et le savoir-faire des paysans-bâtisseurs.


 

Corniche des Cévennes

  


Outre le travail de la terre réalisé grâce aux faïsses, les Cévenols veillent. Il leur faut toujours entretenir la flamme issue de la répression envers les huguenots. Puis, plus tard, avec la résistance et le maquis durant la seconde guerre mondiale (dès janvier 43, la résistance Cévenole s'organise à l'échelle de la faible population locale).


Les premières ébauches de maquis se forment alors dans les basses Cévennes. Durant cette guerre, beaucoup d'enfants juifs y ont été accueillis. Depuis toujours les Cévennes sont une terre d'asile.


 

Lac de Villefort



Les Cévenols continuent toujours de souffler sur les braises de cet esprit de résistance, de maintenir la ferveur, celle qui jadis, ici, a "soulevé les montagnes". 

 



 

Vivre en Cévennes...



 



Vivre en Cévennes, c'est vivre dans un "pays" qui a une âme, un "pays" religieusement travaillé au cours des siècles.


Ici, on vit un peu au fin fond du monde, mais qu'importe, on s'y sent tellement bien ! 

On s'y sent si bien qu'il faut parfois se bousculer un peu pour aller voir d'autres horizons ;-)


C'est la magie de ces lieux qui s'offrent pleinement à nous et qui, dans le même temps, se refusent, se dérobent... 
et au final, nous envoûtent.


 



Bon nombre de personnalités ont préféré les Cévennes à la Côte d'Azur comme terre de retraite discrète, idéale pour le repos et l'inspiration. Ceux qui y ont grandi y ont trouvé leur point d'ancrage. Ils ne sont ennuyés ni par les paparazzi ni par les habitants. Ils ne sont pas harcelés par les demandes de selfies et profitent de la quiétude : "Ici, on vit tranquille !"


Frédéric Lopez, bien connu pour son émission « Rendez-vous en terre inconnue », a choisi de quitter l’agitation de Paris pour s’installer dans un hameau isolé au cœur des Cévennes. Un véritable refuge où il trouve la tranquillité et la paix, loin de la frénésie de la ville et des réseaux sociaux.

Et bien d'autres encore ont choisi de rester ou de venir s'installer dans la région comme : Le metteur en scène Jean-Louis Benoît ; La comédienne Alexandra Lamy et sa soeur Audrey Lamy, comédienne également ; Le peintre Jean Le Gac ; Le journaliste Jean-Jacques Bourdin ; Le chanteur Julien Doré ; Le scénariste Nicolas Boisson ; L’éditeur d’art Pierre André Benoit, qui a donné sa collection à la Ville d’Alès et à la Bibliothèque Nationale pour la création du musée-bibliothèque qui porte son nom ; L’acteur et metteur en scène de théâtre Lionnel Astier ; Le chanteur Charlie Boisseau ; Les athlètes Hassan El Lasshini, Kevin Paulsen, Thierry Pantel ; Le footballeur Laurent Blanc ; Les anciens joueurs de l’Olympique Alès en Cévennes ayant évolué au plus haut niveau, Gérard Gili, Victor Da Silva, Olivier Dall’Oglio, Sabri Lamouchi, James Debbah, Didier Monczuck, Didier Agathe, Franck Ribéry, José Pasqualetti, Bernard Bosquier, Christian Coste, Christophe Chaintreuil, Gilles Leclerc ; Le pongiste Jean-Philippe Gatien ; Les pilotes automobiles Stéphane Sarrazin et Romain Dumas ; L’athlète handisport Dominique André ; L’athlète Raphaël Pujazon ; La pongiste handisports Valérie Gay ; Charlie Watts (décédé en 2021) batteur des Rolling Stones...

C’est souvent au cœur de la nature, en Cévennes que  François Mitterrand viendra chercher le calme et l’inspiration avant les nombreux moments difficiles de sa carrière politique. De ces immersions il sortira souvent conforté, renforcé, prêt à affronter les épreuves



 




Photos 2024 réalisées avec mon smartphone.






 



Parc National des Cévennes :

Première réserve internationale de ciel étoilé d'Europe



 


Petit documentaire de quelques minutes.

 




Avec une réserve de 3 560 km2, et une zone centrale de 938 km2 où la noirceur est totalement préservée, les Cévennes, entre Lozère, Gard et Ardèche, sont devenues la plus grande réserve d'Europe et la quatrième plus grande au monde.

Les étoiles, les constellations et la Voie lactée se voient à l’œil nu dans les Cévennes. "Notre ciel est désormais l’un des plus purs du monde", s’enthousiasme Anne Legile, directrice du parc national des Cévennes, situé au sud du Massif central. Le parc est devenu la plus vaste Réserve internationale de ciel étoilé d’Europe (RICE). Ce label prestigieux obtenu en 2018 est attribué par l’International Dark-Sky Association, une association spécialisée, et en France, seul le pic du Midi, dans les Pyrénées, l’avait obtenu en 2013. Après le Pic du Midi et le Parc des Cévennes, c’est au tour du Parc du Mercantour d’avoir reçu le label RICE pour une partie de son territoire en décembre 2019.


 

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Bien avant les appels à la sobriété énergétique, les responsables du territoire se sont engagés pour réduire sensiblement la pollution lumineuse, c’est-à-dire la présence nocturne anormale ou gênante de lumière artificielle. "Éclairer juste" ! "Il a fallu d’abord prouver la qualité exceptionnelle de notre ciel, digne de celle d’un désert, alors que la réserve compte 113 communes et 71 000 habitants. Des agents du parc, des astronomes amateurs, des professionnels du tourisme, des visiteurs et des habitants ont effectué 370 mesures de la qualité du ciel en deux ans", explique Anne Legile. Ensuite, le parc a entamé un travail de réduction de la pollution lumineuse, en partenariat avec les syndicats d’électricité de la Lozère et du Gard et les collectivités, et grâce aux subventions de l’Union Européenne et du plan France Relance (1,5 million d’euros)

 

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Cela a demandé d'obtenir un très fort engagement de toutes les communes du territoire, de réaliser un gros travail technique pour dresser l’inventaire complet de tous les points lumineux et investir un budget conséquent pour rénover les parcs d’éclairage. C'est un bureau d’étude toulousain qui a aidé les Cévennes à améliorer la qualité de son ciel. Cela valait le coup : les bénéfices sont nombreux, pour l’environnement bien sûr, mais pas seulement. Certaines communes ont vu leur facture énergétique baisser de 90 %. 

L’exceptionnel ciel étoilé du Parc national des Cévennes fait parler de lui avec son livre "Nuits des Cévennes" aux éditions du Rouergue.


 

Image Web
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Ce sont bien sûr aussi ces lampadaires à LEDES qui sont installés depuis plusieurs années dans la petite ruelle qui traverse le hameau et ne forment que de tout petits halots épars (avec l'omniprésence des Sangliers faire le choix du noir total pouvait s'avérer dangereux pour les habitants). A toutes saisons, c'est un fantastique spectacle que celui d'admirer les ciels nocturnes stupéfiants de beauté et sans la moindre pollution lumineuse depuis la terrasse.

Pourtant globalement, la pollution lumineuse ne diminue pas en France (au contraire) et a un véritable impact sur les espèces, alerte une association de protection de l'environnement. En effet, "Depuis des années, des études scientifiques montrent les impacts multiples sur tous les groupe d'espèces".  l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes à alerté dans une déclaration en 2022 que la pollution lumineuse ne cesse d'augmenter au point de perturber le travail des astronomes et d'avoir des effets négatifs sur la biodiversité. Anne-Marie Ducroux, porte-parole de l'ANPCEN regrette qu'il n'y ait pas d'objectif chiffré pour réduire cette pollution et que la France n'aille pas plus loin.



***


Comme j'aime énormément passer du temps la tête dans les étoiles et qu'ici, nous sommes vraiment gâtés, j'envisageais l'acquisition d'une lunette astronomique, et au final, une amie m'en a offert une (motorisée) qui dormait dans une pièce. Pas belle la vie ?



 

La vie au "Refuge en Cévennes"






 

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