B - La faune au Refuge.

Pour les Oiseaux du refuge, Lien ICI pour accéder aux articles.



 

Les installations pour accueillir les Oiseaux au Refuge.

Trois baignoires/abreuvoirs installées toute l'année.

Les abreuvoirs et les bains d'oiseaux sont nettoyés régulièrement avec une brosse et un peu de vinaigre blanc pour enlever les algues et limiter la prolifération de parasites sur les parois des vasques ; L'eau est changée de préférence quotidiennement, surtout  en été



 

      
Serin Cini & Moineaux domestiques



Étourneau Sansonnet


Deux points de nourrissage (1 pot en terre cuite et son bol étanche et nettoyable, et une 1/2 noix de Coco nettoyable) réapprovisionnés tous les deux jours avec mes propres mélanges : graisse végétale, graines variées, flocons d'avoine, raisins secs, vers de farine séchés... ainsi que deux distributeurs pour boules achetées dans le commerce, qui, eux, sont remplis selon les besoins.

 

      
Mésange bleue et Mésange Charbonnière

 

Des mangeoires ouvertes (chêne liège) ont été installées, fixées sur pied (pour permettre au petits mais aussi aux plus gros oiseaux telles les Tourterelles de venir s'y nourrir) ainsi qu'une mangeoire suspendue à une branche de Cerisier.


Au total 14 points de nourrissage sont répartis sur le terrain. Les graines y sont renouvelées deux à trois fois par jour selon leurs besoins entre début novembre et début avril.

 

Moineaux domestiques, Verdiers d'Europe & Chardonnerets élégants


Le Chêne liège est un matériau très résistant et très dur. Il résiste aux insectes et aux champignons (durabilité naturelle, étanche et imputrescible) ce qui permet de le nettoyer et de le désinfecter régulièrement.




Quelques espèces présentes aux mangeoires.

    
Tourterelle Turque & Rougequeue noir

Mésange charbonnière & Moineaux Domestiques
 
 

    
Sitelle Torchepot et Mésange charbonnière

Grosbec casse-noyaux

 

    
Rougegorge familier & Tarin des Aulnes

Chardonneret élégant

 

    
Mésange nonnette & Pinson du Nord



Verdier d'Europe

 

  
Moineau domestique & Pinson des arbres


  
Mésange Charbonnière



Un nouveau point de nourrissage suspendu à une branche de Cerisier est installé en juillet 2023.
À peine mis en place une famille de Verdiers vient le visiter.




Verdiers d'Europe
 

Dès la fin du printemps, les Oiseaux se régalent des Cerises. Puis plus tard, les Arbouses, Prunes, Figues, Pommes, Olives, Kakis et Poires, font leur bonheur avant le retour de l'hiver et du nourrissage. 

Avec le nourrissage, merci les oiseaux qui sèment involontairement des graines et nous offrent en été de magnifiques pieds de Tournesols autour de chacune des mangeoires. Certains de près de 2m de haut et garnis de cinq à sept grosses fleurs. Ils sont bien plus beaux que ceux que j'ai moi-même semés qui comparativement sont "ridicules" ;-)

 

 
Hiver 2022/2023 : pour la première (et unique) fois et par simple curiosité j'ai noté au fur et à mesure ce que les oiseaux ont englouti entre début novembre et fin mars :


- 18 kg de graisse végétale pour confectionner les boules de graisses (3kg/mois).

- 5 kg de flocons d'avoine natures et bios (pour les boules de graisse).

- 5 kg de vers de farine séchés (pour les boules de graisse).

- 3 kg de châtaignes ramassées dans le hameau, séchées et pilées (pour les boules de graisse).

- 2 kg de noisettes pilées (pour les boules de graisse) alternativement avec les châtaignes.

- 250 kg de graines de Tournesol (dont 7kg pour les boules de graisse).

- 24 kg de graines mélangées (16 kg mélangées aux graines de tournesol dans les mangeoires et 7 kg pour les boules de graisse).

- 20 kg de boules de graisses toutes faites pour les distributeurs métalliques.

- Des pommes, Figues, Kiwis, et Kakis (certains ramassés en saison dans le hameau) ainsi que des bananes. 

Quelques autres Oiseaux au Refuge

      
Huppe fasciée & Rougequeue à front blanc

Gobemouche noir

 

      
Fauvette a tête noire & Étourneau sansonnet

Geai des Chênes

 

      
Pic noir & Pic épeiche

Mésange huppée

 

    
Merle noir & Grive musicienne


 

Sept nichoirs ont été installés. Cependant les Oiseaux ne manquent pas d'endroits ou nicher entre Figuier, Arbousier, Cyprès, Chêne liège ainsi que le lierre qui recouvre les murs de la clède (séchoir à châtaignes) et les toitures en tuiles romaines qui leur procurent aussi de très bon nichoirs et abris.

Les nichoirs servent bien sûr au printemps pour les naissance, mais également en hiver. Ils sont de nouveau nettoyés, puis remplis de paille bios leur offrant ainsi des abris contre les frimas.

 

       





Outre les nichoirs, installation de deux abris supplémentaires (11/2023) en Chêne liège creux pour permettre aux oiseaux de s'y protéger du vent et du froid. 
Ils ont été quasi instantanément visités.

 

 Oisillons tombés du nid : Ne les ramassez pas systématiquement : ICI
 

Recette pour remplir ces Noix de Coco :



Pour 10 demi Noix de Coco

- 1 pain et 1/2 de graisse, soit 750 gr (exclusivement végétale et jamais à partir d'huile de palme)
- 1/3 de flocons d'avoine (bio et surtout sans sucre)
- 1/3 de graines en mélange pour oiseaux du ciel
- 1/3 de graines de tournesol noires
Vous pouvez ajouter des vers de farine si vous le souhaitez. 

Couper les pains de graisse en petit dés et les mettre dans un grand saladier.

Faire fondre dans une casserole à feu doux jusqu'à ce que la graisse soit devenue liquide.

Ajouter les ingrédients en portions égales et en mélangeant jusqu'à ce que la graisse liquéfiée ne remonte plus et que cela fasse un mélange bien homogène. Si l'huile remonte quand vous arrêtez de remuer, rajouter des graines.

Remplir immédiatement les récipients à l'aide d'une spatule et bien tasser (Pour les Noix de coco entière, emballer de papier allu deux des ouvertures avant de remplir).

Laisser refroidir puis couvrir d'un film alimentaire pour placer au réfrigérateur.

En plus des graines distribuées deux fois par jour (mélange de graines de Tournesol noir mélangées avec graines pour oiseaux du ciel) dans chacune des 9 mangeoires,  je complète avec deux de ces récipients tous les deux jours (c'est le temps qu'ils mettent à les vider). Cette quantité représente donc 10 jours de pains de graisse/graines.

Nous installons ces Noix de coco à de petits crochets fixé sur le Chêne liège de deux de nos mangeoires.

Vous pouvez compléter par des fruits de saison (pommes, poires, raisins) ainsi que du maïs concassé et des cacahuètes, noix, noisettes, amandes (concassées également, non grillées et non salées).



Attention !!!
 


- Ne laissez jamais les filets autour des boules de graisses du commerce, ces filets sont des pièges mortels pour nos petits passereaux qui risquent de s'y accrocher et mourir d'épuisement en tentant de s'en dégager !!!!


- Ne déposer jamais de nourriture au sol (ni même d'abreuvoir), les Oiseaux y sont trop vulnérables aux prédateurs. Tout doit se situer à bonne hauteur !


- Ne donnez jamais de lait aux oiseaux, ils ne peuvent pas le digérer et cela peut causer des troubles digestifs mortels.


- Ne donnez pas de beurre : issue des lipides du lait de vache, le beurre est beaucoup trop gras pour leur petites artères et peut entraîner un taux de cholestérol élevé. Choisissez les graisses végétales, idéalement à base d'huile de colza.


Quelques soient les oiseaux (y compris les Canards et les Oies qui sont des oiseaux herbivores, voir ICI) n’oubliez pas qu’il ne faut jamais leur donner de pain, ils ne le digèrent pas et pire encore la teneur en sel importante peut les tuer. Pas de reste de semoule ni de riz cuit non plus (ce sont des aliments qui fermentent très vite).


Il ne faut pas oublier de leur donner de l’eau (à renouveler tous les matins en cas de gel).


Pensez également à effectuer régulièrement le nettoyage des points de nourrissage et des abreuvoirs afin d'éviter la propagation des maladies dont peuvent être porteurs nos petits ailés (galle des pattes par exemple). En effet, Qui dit beaucoup d'oiseaux dans une mangeoire, dit risques de transmissions de maladies accrus. Les virus et les bactéries peuvent se transmettre par les fientes ou par contact direct entre les volatiles. Pour éviter ce fléau, il est absolument nécessaire de nettoyer les mangeoires et abreuvoirs (Idéalement tous les jours mais au minimum une fois par semaine).


Pour nettoyer les mangeoires des oiseaux, vous pouvez utiliser des produits naturels plutôt que chimiques. Equipez-vous d'une brosse à poils durs imbibée d'eau chaude savonneuse pour frotter l'intérieur, mais aussi l'extérieur de la mangeoire et de l'abreuvoir. Vous pouvez également faire usage de vinaigre blanc : cela permettra aussi de désodoriser.




Complément d'informations à l'attention de nos petits Rougegorges :



Ce sont des Oiseaux qui manquent un peu d’agilité… comparés aux Mésanges et Sittelles torchepot qui peuvent manger la tête en bas (les Rougegorges en sont incapables) ! Comme ils ne sont pas très acrobates, ils préfèrent s'alimenter sur une bonne mangeoire plateau, fixée sur un poteau par exemple. Il leur faut du plat, du confortable ;-) Pour eux, je mets donc ma préparation dans un petit récipient en plastique à fond plat que je dépose sur un des plateaux de liège. 

Le Rougegorge raffole du Tournesol, de la graine de pavot, des brisures de noix et de noisettes, des flocons d'avoine et de cacahuètes écrasées et non salées. Mais pour lui, il faut savoir que les graines de Tournesol doivent être décortiquées car il ne sait pas retirer l'enveloppe.

Donc si vous voyez un Rougegorge et qu'il ne vient pas à vos mangeoires, ce n'est pas qu'il les dédaigne, c'est certainement parce que c'est trop compliqué pour lui.

Adaptations au fil du temps...




Après Loo en février 2022, notre Chien Gampo nous a quitté en septembre 2024 à l'âge de 14 ans en laissant à son tour un grand vide dans la maison et dans nos coeurs.

Depuis qu'il n'est plus là, nous avons les visites de Talhia, Thya (la redoutable) et Pollen, Chats de Myloune, une amie et voisine qui forcément nous connaissent bien. Auparavant, il et elles se méfiaient de Gampo (qui, soit dit en passant, ne leur aurait fait aucun mal), mais depuis, tous les trois ont bien vite compris que notre Refuge LPO était devenu un petit paradis en leur offrant de belles opportunités à se mettre sous la dent.

Ces trois "terreurs" parviennent à attraper les Anax Empereurs et autres grosses Libellules en vol, c'est dire leur habileté (et ce sont pourtant des odonates particulièrement rapides !).

Après des attaques d'Oiseaux en bonne et due forme, dépités, nous avons testé les différents soient disant répulsifs à chats (y compris à ultrasons conseillés par la LPO), mais ils n'ont pas eu la moindre efficacité. L'hiver approchant, il nous fallait donc parvenir à assurer la sécurité des Oiseaux car il était bien évidemment hors de question de cesser le nourrissage, et encore moins que le refuge puisse devenir le garde-manger de ces grands prédateurs de passereaux.

Pour préserver nos petits protégés ailés, l'idée de rehausser les mangeoires s'est imposée (auparavant à 1.5m de hauteur et sur un pied unique) de manière à ce que le trio terrifiant ne puissent plus attraper les Oiseaux au décollage (nous avons pu observer qu'ils décollent de leur point de nourrissage à l'horizontal, et 1.5m n'est pas suffisant pour les mettre hors de portée d'un saut de Chat).

Le pied unique rehaussé n'était pas envisageable : trop haut pour le nettoyage (plateau fixe) et peu stable en prise au vents (surtout avec le Mistral Cévenol et le Marin) qui peuvent se montrer très puissant par ici avec des rafales pouvant dépasser les 130 km/heure.

Cette fois, c'est donc sur trépieds de Bambous que nous avons réinstallé les mangeoires à 2 m de hauteur. Les mangeoires suspendues aux branches des arbres fruitiers ont été également rehaussées tout comme les abreuvoirs/baignoires. À cette hauteur, les Chats ne peuvent pas attraper les Oiseaux en sautant griffes en avant et ils ne peuvent y grimper. Une tempête de vent est passée et à éprouvé les installations qui n'ont pas bougé.

Nos installations, modifiées mi novembre, ont finalement très vite découragé les petits félins. À présent, ils ne viennent plus visiter le Refuge en journée car dorénavant il manque cruellement d'intérêt pour eux. Ils ont bien évidemment essayé, mais... sont repartis bredouilles 👍 Certes, ils vont certainement assouvir leurs instincts de chasseurs en d'autres lieux, mais le Refuge ne leur servira pas de libre-service ;-) En revanche Talhia continue de venir nous rendre visite à la maison en soirée pour se faire câliner, mais sans que les Oiseaux ne soient en danger.

Si vous avez vous même des Chats (ou la visite des Chats du voisinage) et que vous voulez tout de même nourrir les oiseaux, c'est donc une méthode efficace pour éviter un carnage ;-)

 

Si toutefois cela vous intéresse, explications du montage.


Pour une mangeoire : 6 Bambous (ou bâtons bien droits) de 1.7m chacun.

1) Assembler deux bambous par des vis (au moins 2) + 2 Serflex (ou de la ficelle) pour les faire tenir solidement ensemble et obtenir une hauteur totale de 2.5m.

2) Pour cette partie il faut être deux, au moins pour maintenir l'assemblage au départ.
Une fois les Bambous assemblés deux par deux, les positionner pour obtenir un trépied (photo) et à la croisée, les fixer ensemble par de la ficelle.

3) Quand la ficelle est en place, viser (vis avec rondelle) les bambous l'un avec l'autre pour bien les maintenir dans la position ad hoc et éviter que la ficelle ne glisse.

4) Pour leur stabilité, chacun des pieds des trois bambous est maintenus par un piquet de bois enfoncés dans le sol (dans une inclinaison opposée à celle des bambous), puis, Bambous et piquets sont visés ensemble et également entourés d'un Serflex (ceci afin de résister aux rafales de vent, et ici, il peut souffler très fort).

5) Pour éviter qu'ils ne s'envolent, les morceaux de Chêne liège (mais vous pouvez y mettre vos propres mangeoires) ont été percés au niveau de chaque bambou pour les y fixer avec des morceaux de fils de fer formé en crochet (ouvrables).

Cette hauteur nous permet de remplir facilement lesdites mangeoires et de décrocher aisément les plateaux pour assurer l'hygiène nécessaire. 

 

Nos fenêtres et baies vitrées sont aussi des pièges mortels

pour les oiseaux (voir ICI)




Pour éviter le problème des collisions sur les vitres (d'autant que n'ayant aucun vis à vis, nous n'avons pas de rideau préférant profiter de la vue sur la montagne ou sur la forêt), j'ai installé différents systèmes de protection sur les fenêtres problématiques par le reflet des arbres. Il existe aussi dans le commerce des stickers anticollision.

 

Les oiseaux identifiés au fil du temps,

à demeure au Refuge ou de passage.

(Malheureusement, je n'ai pas toujours l'APN en mains)

(Clic sur les noms des oiseaux pour accéder à leur fiche "Oiseaux.net".



 

 (* espèces vues de manière occasionnelle)

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Pour accueillir les Insectes variés


 

L'hôtel à insectes, appelé aussi nichoir à insectes, est un dispositif qui vise à faciliter la survie d'insectes et d'arachnides, notamment dans des écosystèmes où la pollinisation et la biodiversité sont recherchées, à l'exemple du jardin potager, du verger et de la construction haute qualité environnementale.


Bien qu'ici, la nature environnante soit semble t'il suffisante, à quatre mains, nous avons fabriqué un hôtel à insectes de 75 x 50 cm, rempli ensuite de cubes de palette percés, rondins de bois percés, Pommes de Pin et petits branchages et il a été installé sur une faïsse non loin du potager.

 

Les rondins d'un Bouleau mort découpé ont été investis par les Abeilles charpentières.
Les nids sont de plus en plus nombreux d'année en année.

 

17 Novembre 2023 - Un petit Diablotin est venu s'installer sur un mur et semble vouloir rester ici... 
 

Toujours là le 25 et n'ayant bougé que de quelques cm, j'ai installé un refuge en liège pour lui permettre de s'abriter des frimas de l'hiver.

 

 Le voilà installée à l'intérieur de son rondin, à l'abri du froid, du vent, de la pluie et même de la neige.


Il en a bien profité tout l'hiver pour disparaître en toute fin d'hiver. Nous n'avons malheureusement pas assisté à sa croissance printanière.

 

Outre les différents abris à insectes, nous laissons la prairie tranquille, ne la coupant que très rarement ce qui permet d'une part de préserver la biodiversité et d'autre part de la préserver elle-même, même en cas de canicule persistante comme lors de l'été 2022. Ainsi elle parvient à résister à la chaleur, à rester verte et forte sans aucun arrosage. 

 

Certes, cela peut sembler un peu fouillis pour certains... mais au cours des mois, nous profitons des différentes fleurs qui donnent de la couleur à la prairie, en commençant au début du printemps par de grands tapis de Violettes, suivies du blanc des Pâquerettes, du rose des Trèfles, du jaune des Épervières tachées... 

 

Toutes les bonnes raisons de laisser son jardin tranquille : ICI


Peut-on brûler des déchets verts dans son jardin ? ICI


Services de l'état dans le Gard, emploi du feu : ICI 

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Pour accueillir les petites Abeilles sauvages




Après l'Hôtel à insectes, et tout en ayant fleuri encore plus mon jardin cette seconde année, j’ai fabriqué une "Maison à Abeilles" : petite ruche de 20 x 20 en bois et Bambou (le Roseau fait aussi très bien l'affaire) pour héberger les petites abeilles sauvages. Cette mini ruche est installée dans mon jardin orientée sud/est (on peut également l'installer sur une terrasse ou un balcon).

Cette maison offre un lieu de nidification pour différentes espèces d’Abeilles sauvages.

 

Les Abeilles maçonnes sont des espèces faciles à vivre et à observer. Ce sont des Abeilles sauvages qui, contrairement aux Abeilles mellifères ne vivent pas en colonie : elles n’ont pas de reine et ne produisent pas non plus de miel. Ce sont des solitaires. La nourriture sucrée ou salée sur la table n'intéresse pas les Abeilles maçonnes et ne les détournera pas de leur travail. Celles-ci se nourrissent uniquement de pollen et de nectar. Pas d’inquiétude non plus pour les allergiques ou phobiques des piqures d’Abeilles, pour les familles avec petits enfants car ces petites Abeilles poilus et colorées ne piquent pas.

 

Certaines espèces d'Abeilles maçonnes en France - surtout les espèces Osmia cornuta et Osmia rufa - sont les Abeilles solitaires les plus faciles à "domestiquer".  Elles font leurs nids hors-sol dans des petits "tunnels" naturels et émergent au Printemps. Vous les trouverez autour des arbres fruitiers, dans les jardins mais aussi dans les grandes villes.


Un lien pour optimiser l'accueil des Abeilles sauvages : ICI

Après l’accouplement au printemps, les femelles collectent du pollen et du nectar pour nourrir leur couvée. Elles alignent pour ce faire des cellules de couvain dans des espaces creux naturels ou mis à leur disposition en guise d’aide à la nidification, puis bouchent l’entrée de leur nid avec un épais opercule en argile. Les Abeilles maçonnes ne font qu’une génération par an. La femelle adulte meurt après environ quatre à six semaines. Une fois sorties de l’œuf, les larves se nourrissent du pollen mis à leur disposition, grandissent rapidement, puis s’enferment dans un cocon robuste. Elles se développent à l’intérieur de celui-ci pour devenir des Abeilles maçonnes à l’automne. A ce stade, elles hiberneront et seront prêtes pour la pollinisation des premières fleurs de la nouvelle année.


Pour les aider un peu plus, et bénéficier de 6 mois de floraison estivale semons des plantes annuelles dès le mois de mars : cosmos, soucis, œillets d’Inde, pois de senteur, capucines et bien d’autres variétés qui offriront des floraisons exceptionnelles tout l’été, tout en étant précieux pour les butineurs.





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Quelques spécimens d'hyménoptères au refuge...
 

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Autre "petit peuple de l'herbe"

Également beaucoup d'insectes variés (Lépidoptères, Mantes et deux espèces d'Odonates...) ainsi que le Scorpion noir à queue jaune très présent et le Scorpion Languedocien plus rare quant à lui. Les Scorpions aiment se mettre en dessous des pots de fleurs et entre les pierres des faïsses. Ils entrent parfois dans les maisons et aiment beaucoup les salles de bain (ils ne sont pas dangereux) et les petits coins bien cachés.

Quelques spécimens d'Insectes et d'Arachnides...


      

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Pour accueillir les insectes xylophages

Le bois en décomposition est le lieu de prédilection des Scarabées rhinocéros (tout autant que pour le Cétoine doré), c’est pourquoi il est important de conserver du bois mort afin de leur garantir à eux et aux autres insectes xylophages le gîte et le couvert. Ce bois débité d'un Bouleau mort de la forêt et tombé sur notre terrain et le lierre courant sur cette partie de la faïsse leur assure tout cela.

 

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Pour accueillir les Amphibiens

Quelques tuiles et troncs creux sont disposées dans des endroits ombragés le long d'un muret ou d'une faïsse. 

 

Salamandres tachetées, Lézards ocellés et Crapauds épineux viennent s'y abriter...

 

En été les Crapauds aiment aussi venir s'abriter dans les caves bien fraîches, ainsi je leur ai disposé des planches le long des murs de pierres (posées sur 4 cailloux pour les surélever légèrement) et ils viennent s'abriter en dessous. Parfois ils peuvent être cinq ou six sous la même planche.

 

 
Les Reptiles sont aussi les bienvenus

(article complet sur la Couleuvre d'Esculape : ICI)




    





 

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Pour accueillir les Hérissons

 





Le premier jour ou je l'ai aperçu, il sortait de dessous cette grosse pierre (Trou creusé par Gampo et recouvert par nos soins pour qu'il cesse cette activité de terrassement). Manifestement, l'endroit plaît bien au Hérisson. Naturellement, cette grosse pierre est donc restée en place.

 

Si on pense à installer une mangeoires et nichoirs pour les oiseaux, on néglige souvent les petits mammifères, en particulier les Hérissons. Vous pouvez donc aussi leur aménager un refuge. 
 

Pour faire un refuge à Hérisson, c’est l'occasion de recycler. Récupérez une solide cagette à légumes ou une caissette en bois aérée d’au moins 40 cm de long pour 20 cm de hauteur. Vous pouvez le recouvrir d'un voile d'hivernage, puis sur le dessus, disposez des feuilles et branchettes. Un gros tronc d'arbre creux (l'intérieur doit également faire au moins 20 cm de hauteur) peut aussi faire un très bon abri à Hérisson.


Placez les à l'abri du froid et du vent, le long d'un muret, sous un petit tas de bois mort, un tas de feuilles mortes ou encore un arbuste. Une fois le site trouvé, le Hérisson s'y aménagera un petit nid capitonné de feuilles ou de mousse. (vous pouvez déjà disposer quelques feuilles mortes à l'intérieur). Si vous avez plusieurs Hérissons, il faut leur installer autant d'abris.


Un gros tronc d'arbre creux forme aussi un très bon abri à Hérisson.


Cependant, une fois l'animal installé, il est fortement déconseillé d’approcher ou encore d’y toucher. Le Hérisson est un animal très timide. Ainsi, il faudra vous armer de patience pour le voir. Pendant les soirées paisibles, vous pouvez tenter une approche discrète. En effet, ces petits mammifères ont des mœurs nocturnes.

 

C'est un petit animal très séduisant malgré ses piquants. De plus, le Hérisson est un grand allié du jardinier. Selon la légende, il serait un véritable prédateur pour les limaces et les escargots. Il se nourrirait également de reptiles tels que la couleuvre. En réalité, il s’agit surtout d’un insectivore qui recherche les coléoptères et les vers de terre. Il consomme également les larves, les perce-oreilles, les criquets et les araignées. Ce petit mammifère chasse également les autres insectes qui nuisent aux plantes du jardin et du potager.

Comment nourrir un Hérisson sauvage ?  Vous pouvez leur mettre à disposition des insectes déshydratés (vers de farine séchés par exemple), ou des croquettes pour chats : les Hérissons en seront ravis ! Enfin, n'oubliez pas d'y joindre un grand récipient d'eau à température ambiante pour leur permettre de bien s'hydrater.
 
 
En outre, le Hérisson fait partie des animaux vulnérables qui hivernent par temps froid. Pour cela, il recherche un abri en hiver et survit grâce à la réserve de nourriture qu’il a accumulée pendant l’automne. En novembre, vous pourrez encore croiser quelques retardataires qui recherchent leur refuge. Généralement, ces petits mammifères restent dans ces abris pendant les cinq mois les plus froids. En installant un abri à la maison, vous les aiderez à mieux passer l’hiver. Veillez cependant à ce qu'il ne soit pas dérangé par votre chien ou votre chat.


 

09/04/2024 - Nouvelles traces de locataire



 

Nouvelle découverte au Refuge, manifestement un nouveau locataire s'est installé à l'arrière de la maison. Près d'une gouttière, quelle drôle d'idée !!!

Le trou est apparu dans la nuit, et il mesure approximativement 12 cm de diamètre.

A qui le terrier ? Le diamètre du boyau d'entrée d'un terrier permet d'identifier l'habitant des lieux.

- Autour de 20 cm, c'est un Renard ou un Blaireau  : trop petit
- 10 cm, un Lapin : peu probable
- 5 cm, Taupe : trop grand
- 3 cm, le Campagnol : nettement trop grand.


Mais cela peut aussi être un terrier de Hérissonne venue pour faire ses petits.
Voici des images trouvées sur le web :

 

    

Ce dernier ressemble étrangement à celui que nous avons découvert.

Nous l'avons recouvert d'une tuile pour éviter que ce Hérisson ne soit noyé durant un épisode Cévenol.


 

Il ne reste donc qu'à installer la caméra nocturne infra-rouge.
À suivre...

2025, l'extinction des Hérissons ? ICI

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Pour abriter les petits rongeurs

Un autre abri avec ce petit tas de branchages en fouillis est installé le long d'une autre faïsse à l'attention des petits rongeurs tels que différentes Musaraignes (ils peuvent ainsi s'y protéger des chats). Sur le dessus de la faïsse, des rondins placés également à leur attention. Ils apprécient les lieux et s'y réfugient volontiers. Les Salamandres, Crapauds et Couleuvres aussi d'ailleurs.

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Pour accueillir les Écureuils

Dans la lancée d'installation de mangeoires et nichoirs, j'ai également confectionné deux mangeoires  pour "Petits rouquins" avec quelques chutes de planches et quelques vis. Un pont à Écureuil en corde a été tendu entre un Cerisier sur notre terrain et un Pin en lisière de la forêt de manière à leur permettre de passer d'un arbre à l'autre en leur évitant ainsi la clôture et le passage de la faïsse. 

 

Attirer les Écureuils dans votre jardin : ICI 

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Pour accueillir les Chauves-souris

Comment construire un nichoir ou abri de jour à Chauves souris : ICI


Je n'avais que deux planches de même longueur, donc pour l'entrée en dessous, j'ai fait un petit rebord pour qu'elle s'y accrochent. 

A la nuit tombée en été, nous voyons beaucoup de Chauves-souris dont la Pipistrelle commune ou Pipistrellus pipistrellus - Lien ICI sur ce petit animal qui lui aussi focalise bien des idées reçues.

 

Certaines, comme sur ces photos et pendant leur période d'activité, viennent s'installer en fin de nuit entre le mur et les volets. Du coup, je ne les ferme pas la nuit dès lors qu'elles ne sont plus en hibernation. Sous nos latitudes elles hibernent et se réfugient pour l'hiver dans les nombreuses Clèdes, caves (pour peu que le mur soit pourvu d'une petite ouverture par lequel s'introduire) ou dans les grottes qui sont également en grand nombre par ici.



 

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Mammifères présents dans et autour du refuge :



Avant que nous ayons terminé de clôturer efficacement le Refuge, nous avions la visite des Sangliers (toute une aventure !!!) mais aussi du Blaireau européen et du Renard roux. A présent, ils ne peuvent plus pénétrer mais continue de circuler tout autour. En revanche, nous avons toujours certaines visites : Martre des Pins, Genette commune, Écureuils roux, Fouine... qui passent par les arbres et de temps à autre une Chevrette saute la clôture (animaux en visites de toute fin de journée et donc pour la photo, je n'ai pas assez de lumière mais je ne désespère pas). 


Jouxtant la partie jardin d'agrément, un petit verger de Pommiers et de Poiriers, totalement ouvert à la faune sauvage, n'est fauché qu'une fois dans l'année en début d'automne.
 

Alentours, nous avons aussi rencontré des Chats forestiers, des Chevreuils (que nous entendons aboyer), des Cerfs élaphes (que nous entendons à la période du brame) et les Renards (de jour comme de nuit).

 

Dans la Famille des Viverridés, la Genette commune - Genetta genetta (Linnaeus, 1758), elle aussi croisée à l'arrière du terrain.
(photo manquant de netteté, prise dans la précipitation).

 
Une autre photo prise du haut de ma terrasse avec mon smartphone le 14/09/2021 : Une petite meute de Loups gris remontant la ruelle du hameau pour rejoindre un chemin forestier !!!! Merveilleuse surprise et quelle bonne idée d'aller dehors à cette heure tardive !

 

En novembre 2023, nous avons vu un Chien viverrin traverser la route.

Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de faire une photo, même mauvaise, mais aucun doute, c'était bien lui. Il a d'ailleurs été aussi aperçu par une voisine dans le hameau.

Lien ICI 



Reste à croiser le Lynx boréal présent lui aussi dans le Parc National des Cévennes (en espérant que cela ne reste pas un doux rêve car c'est un animal très discret).


 

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Une belle surprise !

Dès notre arrivée, nous avions bien vu ce nid que nous pensions abandonné dans les branches d'un Châtaignier sur le terrain. Il fait environ 1 mètre de diamètre, donc est assez volumineux. Probablement un nid de Buse variable. 


A l'été 2022, nous avons découvert qu'une Martre des Pins l'avait investi. Cependant elle ne s'emble pas avoir d'horaire pour s'y rendre, et elle est rapide et agile pour se faufiler entre les branches.  

 

Enfin aperçue au jour levant juste à l'arrière de notre terrain. 
Une seule photo au smartphone et pas nette, mais elle est bien là et m'a fait le plaisir d'un échange de regard avant de s'éclipser.

 

 Dans la région les Mustélidés sont nombreux :

Martes martes (Linnaeus, 1758) - La Martre des pins
Martes foina (Erxleben, 1777) - La Fouine 
Mustela nivalis Linnaeus, 1766 - La Belette d'Europe
51 Mustela erminea Linnaeus, 1758 - L'Hermine
Mustela putorius Linnaeus, 1758 - Le Putois d'Europe
Meles meles (Linnaeus, 1758) - Le Blaireau européen 
Lutra lutra (Linnaeus, 1758) - La Loutre d'Europe



 

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Habiter au coeur de la nature à beaucoup d'avantages, mais aussi quelques inconvénients.

Rien n'est jamais parfait ;-)




Si la plupart des animaux sont très sympathiques et non dévastateurs, il y a aussi ceux qui sont sources de dégâts dans les jardins et qu'il est très difficile de contenir à l'extérieur. Deux exemples auxquels nous avons été confrontés :

- Les Sangliers

- Les Campagnols

Nous n'avons pas de Taupes par ici, mais des Campagnols qui font eux aussi de jolis monticules de terre). 
Les Faucons crécerelles se chargent leur régulation au Refuge.

 

2021 - L'année de la cohabitation avec les Sangliers. 
 

En fin de journée, le Sanglier est l'un des nombreux habitants fréquentant le verger en friche à l'arrière de notre maison. Gampo et Loo allaient bavarder avec eux chaque soir sans que nous n'ayons compris de quoi ils pouvaient bien se "parler". En tous cas, les Sangliers n'étaient nullement inquiets de leur présence.






La denture du sanglier se compose de 42 dents. Mais ce qui fait sa particularité sont ses canines. En effet, "les défenses" des sangliers mâles sont en fait leurs canines inférieures, qui s'aiguisent en permanence contre les 2 canines supérieures, appelées "grés".


Chez la laie, même âgée, les défenses demeurent fines et peu allongées. Elles se nomment d'ailleurs les "crochets". Si elles sont particulièrement dangereuses pour les chiens, elles n'en restent pas moins peu visibles.


Nous avons trouvé cette défense sur le bord d'une petite route au hameau. La tête du Sanglier avait été parfaitement nettoyée, il ne restait pas le moindre morceau de chair.
Un peu plus de 11 cm en ligne droite, 16 cm en suivant l'arrondi de la défense.



  

Si nous accueillons volontiers tous les animaux au refuge, il y a cependant une exception : les Sangliers ! Ils sont réellement dévastateurs.


 À notre arrivée fin 2020, le terrain, laissé à l'abandon, était dévasté. Ils étaient alors habitués à y circuler à leur guise. Le petit portail principal en métal ajouré était détruit de même que les clôtures. Tout était à refaire (clôtures, aplanir le terrain...). Les sangliers n'aimant pas quand ils ne voient pas de l'autre côté d'un obstacle, le portail a été refait en bois plein. Suite à quoi nous nous pensions tranquilles, mais c'était sans compter sur leurs habitudes des précédentes années, dès lors que la nourriture a manqué en forêt. Dès Juin 2021, des familles entières sont parvenues à entrer chaque fin de journée en quête de nourriture et malgré la présence (et donc les odeurs) de nos deux chiens.

Deux mois à les filmer à la caméra infrarouges, à renforcer les clôtures après avoir identifié les points d'entrée et de sortie et à subir pas mal de dégâts tant matériels que de nouveaux labours. Les répulsifs du commerce ainsi que l'urine humaine qui paraît-il fonctionne très bien, autant dire qu'ils s'en moquent totalement.


Mi-juillet 2020, un solitaire entêté, parvenait toujours à s'introduire sans pour autant détruire les clôtures (???) Un matin, je me suis trouvée face à face avec lui, moi à l'intérieur de la maison et lui sur la terrasse devant une porte fenêtre... terrasse qu'il avait dévastée pour la seconde fois.  Youpiiiiii !


Grâce à la caméra infrarouges, nous avons enfin compris que ce solitaire parvenait à sauter le portail secondaire en bois ajouré de 90 cm de haut pour entrer, et que pour sortir, il le soulevait avec son groin le dégageant de sa clenche, puis poussait. Opération rehaussage du portail une première fois à 1.10m sans effet, puis une seconde à 1.40m ce qui a stoppé les intrusions.


Neuf semaines de boulot quasi quotidien pour maintenir ce petit monde à l'extérieur, et trouver la tranquillité depuis le 9 Août 2021. Oufffffff  ! A présent, on peut les entendre et les voir en nombre quasi chaque soir à la tombée de la nuit, circulant tout autour de la maison mais se contentant de passer à l'extérieur le long des clôtures en labourant tout sur leur passage.


La commune a dû installer des abris fermés pour les containers à poubelles car courant août 2021, ils s'y sont attaqués, les renversant et les promenant dans la ruelle du hameau chaque nuit. Du jamais vu par ici ! Il y a encore 10 ans, aucun terrain n'était clôturé, les Sangliers se contentaient alors de la forêt sans faire d'intrusion au coeur des habitations. Leur population grandissant, les choses ont changé et chacun a dû se résoudre à fermer son terrain ou tout au moins une partie.


Chaque année, à partir d'octobre, Châtaignes et Glands leur apportent une nourriture abondante. 
 

De nuit à la caméra infrarouges.
19 Juillet 2021 - 01 h 31

Il arrive également que l'on puisse les voir, même en pleine journée, se balader dans les terrains ouverts du hameau (seconde vidéo ci-dessous). 


Et filmé au smartphone en pleine journée, aux heures des Cigales (mettez le son), tout à côté des maisons
du hameau (22 juillet 2021 - 12 h 36). 

 

Deux autres vidéos prises à la caméra infrarouges (fixée sur le portail) le 12 septembre 2021 sur l'accès qui mène à ma maison.


Sur cette première vidéo, les deux premiers sont venus fouiller la terre aux pieds de nos Hortensias sur une partie non clôturée
et soulever quelques lauzes (rien de bien grave) et ensuite trois autres sont passés dans la ruelle.

Sur une vidéo d'une minute, cinq Sangliers ! Imaginez le "trafic" toute la nuit !

Ce trafic dans le hameau commence vraiment en mai/juin et s'intensifie de juillet à octobre.

 

Sur la seconde vidéo, on voit les deux premiers repartir. Vous pouvez constater avec quelle agilité ils sautent une faïsse de 95 cm de
hauteur, que ce soit en contre-haut ou en contre-bas.

Un sanglier cours en moyenne à 35 km/heure et peut atteindre 70km/heure.
(Un cheval au galop court en moyenne à 60 km/heure).
 Balourd un Sanglier ? Certainement pas !!! 

 

Photo au smartphone prise de ma terrasse aux alentours de minuit : un adulte, un plus jeune et 9 marcassins (un des marcassins et la mère étaient hors cadre ). Et c'est ainsi quasi chaque soir dans le hameau et tout autour de ma maison jouxtant friches et forêt. 

 

        



Ayant déjà vécu 7 ans en Cévennes  de 1994 à 2001 dans un lieu assez similaire tant pour l'altitude que pour l'environnement, la situation était alors très différente et les Sangliers n'engendraient aucun problème de cohabitation ni aucun réel dégât que ce soit chez les particuliers ou dans les parcelles cultivées des GAEC. Pourtant, là bas, les chasseurs étaient présents tous les jours pour ne pas rater une occasion de zigouiller !


20 ans plus tard, alors que je vis de nouveau dans cette région, je ne peux que constater leur prolifération (à mon sens devenue ingérable), les problèmes qu'impliquent cette prolifération, les dégâts qu'ils occasionnent, mais aussi les dangers qui leur sont liés en matière d'accidents de la route. Peu importe le "à qui la faute", la situation est à présent telle qu'elle est !  Je ne peux donc que reconnaître que leur régulation est devenue nécessaire ;-(

Pour autant, NON, je n'ai pas changé mon regard sur la chasse et les chasseurs, et je n'accepte pas plus aujourd'hui qu'hier ce massacre de la faune sauvage chaque hiver (voire plus avec dérogations) et je déteste toujours autant les chasseurs viandards qui tirent sur tout ce qui bouge, prétendant aimer la nature et la protéger (selon moi on ne peut préserver et protéger que ce qui est vivant). A l'instar d'Hélène Thouy, présidente du Parti animaliste, je suis donc à 100% pour l'arrêt de la "chasse loisir" et j'adhère totalement au programme ICI.



 

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