Urbex en Cévennes, Gard (3/3) - L'hôtel, ses salons et terrasses.
Suite des l'article 1/3 : ICI et 2/3 : ICI
Nous quittons le niveau trois (ou se trouvaient aussi les sanitaires que j'ai oublié de photographier).
Nous accédons donc au quatrième niveau.
Sur la droite de l'escalier un bar pour servir les petits déjeuners du matin hors chambres et les assiettes salade le midi.
Une terrasse intérieure et un accès sur une terrasse extérieure donnant sur les toitures et dominant la vallée.
La vue de la terrasse extérieure des petits déjeuners
L'accès à la terrasse intérieure.
Demi tour sur le bar, la réserve pour parasols à l'arrière et congélateurs pour les glaces.
Nous avons remonté l'escalier pour accéder au cinquième niveau : l'hôtel.
Ce qui était la cuisine pour la préparation des petits déjeuners, servis en thermos, pains, croissants et chocolatines cuites sur place.
Confitures maison fabriquées par une copine qui elle avait un Gaec et cultivait avec son mari ses fruits et légumes vendus aux marchés.
Miel produit par un apiculteur du coin qui faisait différentes fleurs et du miel aux noix, noisettes, amandes (un délice).
Au fond, il y avait lave linge et sèche linge pour le linge de toilette et de table uniquement, les draps étant donnés à nettoyer à l'extérieur.
Ici, quel capharnaüm !!!!!
En sortant de cette endroit, sur la gauche, un salon d'accueil et derrière la piscine.
Accès à la piscine sur la gauche, et à droite au premier niveau de l'hôtel sur le couloir qui mène à 8 chambres.
L'accès à la piscine.
La piscine et son solarium (au final c'est ce qui est le moins dégradé avec le bois traité pour les intempéries)
Curieusement il n'y a plus de rambardes de sécurité sur aucune des terrasses extérieures, pourtant obligatoires.
Ces rambardes sont pourtant imposées et contrôlées lors des visites conjointes de la préfecture, pompiers et
mairie et était présentes lors de notre départ. Extrêmement dangereux pour les enfants de les avoir supprimées !!!!
L'accès à l'hôtel, vu de la piscine.
La rampe d'accès à l'hôtel en direction du parking
La rampe d'accès dans l'autre sens, soit dans la direction accueil de l'hôtel.
Face à la sortie de la cuisine, la réception de l'hôtel. C'est ici que se trouvait la réception avec le grand bahut de bois qui a été
transporté à l'accueil du restaurant sur le seconde série de cette visite. Le fief du ou de la réceptionniste qui avait la charge des petits-dèj.
C'est aussi ici que se faisait l'accueil standard téléphonique en dehors des heures d'ouverture du restaurant.
A présent nous empruntons l'escalier qui mène au sixième niveau et donc au second étage de l'hôtel et dernier niveau de l'établissement.
En haut de l'escalier, sur la gauche, un salon pour les personnes qui désiraient venir lire ou utiliser un jeu de société.
A droite, le couloir qui mène au second niveau de chambres.
A chaque étage, 2 chambres pour trois personnes, 3 chambres deux personnes grand lit, et trois chambres 2 personnes lits doubles.
Sur la droite de la photo du dessus, vous apercevez un morceau de porte qui mène sur cette salle.
Ici, nous proposions une table de billard. Les murs étaient recouverts de moquette dont on voit un résidu.
(photo faite au flash, et nom de non, que je n'aime pas ça !)
Ici, il s'agissait du local de rangement (identique en RDC) des draps, serviettes de toilette et peignoirs de bain.
Au fond les sanitaires pour les deux femmes de chambres qui avaient en charge chacune un étage.
Ce local est identique sur les deux niveaux de l'hôtel.
Couloir d'accès aux chambres similaire à celui du bas, toutes orientées avec vue sur la vallée.
Les petites ouvertures que vous voyez près de chaque porte étaient des passes-plats qui ont été condamnés par les propriétaires qui nous ont succédé.
J'ai trouvé cela très dommage, car ce principe avait été inspiré d'une idée trouvée dans un monastère et faisait aussi un des charmes particulier de cet hôtel.
Un grand confort aussi pour la réceptionniste qui préparait les plateaux, et n'avaient donc pas besoin de pénétrer dans les chambres pour faire le service.
A l'intérieur des chambres, une ouverture à porte similaire à celle de l'extérieur pour récupérer le plateau.
L'une des chambres. Étrange la tenture autour de la fenêtre...
De l'intérieur, le mur avec le passe plat condamné et transformé en petite niche.
Dans chaque niche a été peint à la main, soit un bouddha, soit une fleur de lotus ou autre fleur.
Une ambiance un chouilla "baba-cool" qui ne correspondait pas du tout à la clientèle fréquentant l'endroit et qui explique
très certainement la raison de la décadence de cet établissement qui à notre époque était fréquenté par une clientèle
aisée et recherchant plus la rusticité Cévenole que l'ambiance hippie. Cela a du jouer pour beaucoup dans les guides.
J'ai totalement oublié de photographier une des salles de bain ;-(
Retour sur l'accès au 2° niveau de l'hôtel pour redescendre.
La réception de l'hôtel vue du haut de cet escalier.
Vue sur les deux niveaux avec les ouvertures vitrées donnant sur la piscine.
Une autre chambre en rez de chaussée.
La salon d'accueil de l'hôtel vu de la porte d'entrée. Sur la tablette d'angle se trouvait un poste de télévision.
La visite est à présent terminée. Je repars avec du regret pour ce lieu, mais aucun regret de nos choix et la conviction
profonde d'avoir fait le meilleur qui soit.
Si le matériel a été vendu aux enchères, et la société mise en liquidation, il semblerait que le propriétaire actuel des murs ait
disparu de la circulation, et donc je n'ai aucune idée de ce qu'il va advenir de cet endroit. Il risque de s'effondrer petit à petit,
surtout avec la violence pluie/vent des épisodes Cévenols dans la région, et avec le peu d'étanchéité actuel des lieux. En espérant
qu'un des mur ne tombe pas sur la route quand quelqu'un passe dessous puisqu'il y a tout de même quelques habitations plus
haut sur la petite route et donc des personnes qui l'empruntent quotidiennement. Qui plus est avec le Marronnier encastré dans le
mur, tant du logement privé que de la salle de restaurant. Cet arbre était fixé avec des câbles d'acier qui aujourd'hui ne semblent
plus être accrochés. Lors des tempêtes, la prise au vent va le faire frapper contre les parois qui à l'intérieur sont déjà fissurées ;-(
Très symbolique de l'impermanence...