Gampo dans les Pyrénées
Malgré son nom, il n’est pas originaire d’Australie, mais du Pays basque et il se serait développé en Amérique du Nord.
Les Basques, peuple de pasteurs, avaient des chiens ressemblant beaucoup au Berger Australien, depuis des centaines d’années.
Beaucoup de basques ont émigré vers d’autres régions à la recherche d’un emploi, emmenant leurs chiens avec eux.
Certains sont partis vers l’Australie, pays connu pour ses élevages de moutons et sa production de laine.
Les compétences de ces pasteurs et de leurs chiens y furent très appréciées.
Vers les années 1900, certains ont migré d’Australie vers les États-Unis (et notamment Californie) emmenant avec eux
leurs chiens et leurs moutons.
Les fermiers américains ont alors développé cette race, immédiatement appréciée pour son agilité.
Comme ce chien arrivait d'Australie, ils l'ont nommé australian sheperd dog (ou australian shepherd), souvent abrégé en aussie
tel qu'on le surnomme aujourd'hui. La race revient en France dans les années 1980 et la société centrale canine reconnait
son standard provisoire en 1996 puis officiellement en 2007.
De nos jours, c'est un chien qui est toujours très utilisé aux États-Unis pour la conduite des troupeaux, notamment ovins.
Le berger australien est un chien vif, très adapté aux maîtres sportifs et reconnu pour sa rapidité.
Ces qualités en font un chien très adapté à la conduite des troupeaux (bovins, ovins, à plumes, etc.) ou à des disciplines sportives
comme le cani-cross ou l'agility, ainsi que pour le cavage ou bien la fouille de décombres.
C'est aussi un chien sociable, qui tolère très bien ses congénères et s'adapte bien à une vie en famille avec des enfants.
Il s'agit d'un chien très attachant à déconseiller toutefois comme premier chien.
C'est un chien très affectueux, et même parfois envahissant (il déteste la solitude), une fois qu'il a bien compris qui détenait l'autorité.
À déconseiller aux personnes trop sédentaires, car il a besoin de beaucoup d'activité physique pour être heureux, c'est-à-dire que
déambuler dans un jardin aussi grand soit-il ne l'amuse guère, au contraire d'accompagner son maître dans ses activités sportives :
trail running, ski de fond, VTT, équitation avec des programmes de plusieurs dizaines de kilomètres par semaine, pour lesquels
il est vraiment adapté.
Entre Montagnes et rivière, c'est vraiment le pied la patte !
“Si le chien est le plus méprisé des animaux, c'est que l'homme se connaît trop bien pour pouvoir
apprécier un compagnon qui lui est si fidèle.”
Emil Michel Cioran / Cahiers 1957-1972