Tournepierres à Collier
Arenaria interpres - Ruddy Turnstone
Linnaeus, 1758
Ordre : Charadriiformes
Famille : Scolopacidés
Genre : Arenaria
Espèce : interpres
Taille : 26 cm
Envergure : 50 à 57 cm
Poids : 80 à 110 g
Longévité : 20 ans
Photos Juillet
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Le tournepierre à collier tire son nom de sa technique de recherche de nourriture : grâce à son bec de forme conique, court et pointu, il retourne les pierres pour attraper les animaux qui se trouvent dessous, un peu comme le merle de nos jardins retourne les feuilles.
Il porte aussi, évidemment, un collier : une bande noire qui entoure le cou et remonte sur la nuque.
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Trapu et court sur patte, le tournepierre à collier arbore au printemps un plumage différencié en fonction du sexe.
Chez le mâle, la livrée est très colorée, tandis que chez la femelle, le brun sombre domine.
En automne et en hiver, le plumage des deux sexes est terne.
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Ventre blanc
Plastron noir
Tête et cou noirs et blancs
Ailes et queue bigarrées de noir, blanc et marron roux
Bec court noir
Pattes rouge orangé
Longueur du corps de 22 à 24 cm
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Grand migrateur, le Tournepierre à collier se reproduit sur les terres arctiques et hiverne entre l’Europe et l’Afrique tropicale. Une partie de la population s’installe en France, majoritairement sur les côtes Atlantiques, même si certains individus se retrouvent parfois à l’intérieur, au bord des lacs et des rivières.
Les premiers flux migratoires peuvent s’observer dans nos régions dès la fin du mois de juillet. Sur ses sites de nidifications nordiques, le tournepierre à collier constitue de vastes groupes, souvent installés sur un îlot rocheux.
Dans une simple cuvette, il produit de trois à cinq œufs entre la mi-mai et la fin juin. Omnivore, il se nourrit d’insectes, de mollusques, de crustacés, de baies, de graines et d’algues, ainsi que d’une grande variété de déchets qu’il trouve dans les laisses de mer.
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Toute l'année, il fréquente le littoral. Il convient toutefois d'introduire une différence.
A la fin du printemps et en été, sur son site de nidification, il rejoint la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour la reproduction.
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Après la migration, sur son site d'hivernage, il affectionne plutôt les rivages rocheux le long des côtes et des estuaires. Cependant, dans cette dernière période, on peut également le retrouver parfois à l'intérieur des terres, au bord des lacs et des rivières d'eau douce.
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Les effectifs du tournepierre à collier sont croissants en Bretagne et la population est stable au niveau européen. Les principales menaces qu’il rencontre sont liées au dérangement :
- Urbanisation des côtes
- Pêche à pied touristique ou professionnelle
- Promeneurs, divagation de chiens
- Activités sportives de rivage, char à voile.
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Pour le protéger, quel comportement adopter ?
Lorsqu’on l’observe sur l’estran en hiver, le tournepierre à collier est généralement en train de se reposer ou de se nourrir afin de compenser ses longs déplacements migratoires.
- Éviter de le faire s’envoler en s’approchant trop près, c’est lui permettre d’économiser ses forces pour optimiser ses chances de rejoindre son site de reproduction sans entraves !
- Pour un oiseau à l'écart d'un groupe, analyser les conditions de pratiques pour ne pas le déranger.
- S'il s'agit de groupes d’oiseaux, rester à bonne distance afin qu'ils ne s'envolent pas. S’ils s’envolent c’est que vous êtes trop proche.
- Si j’ai un chien, je le tiens en laisse pour éviter des envols inutiles.
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