Bécassine
Bécassine des marais (en Camargue)
Gallinago gallinago - Common Snipe
(Linnaeus, 1758)
Un joli oiseau autrefois commun qui se raréfie en France.
La bécassine des marais est, avec la bécassine double (plus grande) et la bécassine sourde (plus petite), une des trois espèces que l'on trouve dans les zones humides et marais de France.
Ce sont des oiseaux méfiants qui se cachent dans la végétation et passent leur temps à sonder la vase avec leur long bec très sensible pour y dénicher limaçons, larves et mollusques.
Outre leur chant territorial caractéristique et leur drôle d'allure rebondie sur leurs pattes courtaudes, les bécassines sont également connues pour leurs parades nuptiales spectaculaires.
Ses lieux de vie sont les zones humides, marais et prairies humides d'une grande partie de l'Europe.
Certaines bécassines sont sédentaires alors que d'autres vont migrer parfois jusqu'en Afrique.
POIDS & TAILLE De 23 à 28 cm de long (dont bec de 7 cm) pour une envergure jusqu'à 45 cm et un poids de 80 à 140 gr.
Au printemps et après avoir préparé un nid d'herbes sèches bien dissimulé dans un petit creux au sol, la femelle pond généralement 4 oeufs qu'elle va couver seule pendant une vingtaine de jours. Les parents vont ensuite nourrir les oisillons pendant un petit mois. Les petits sont gris à pois blancs et se cachent dans les hautes herbes avec lesquelles ils se confondent en attendant leurs parents.
Le Bécassine des marais à une espérance de vie d'une douzaine d'années.
Elles se nourrissent de larves, insectes, mollusques, vers, araignées et autres invertébrés.
Statut de sauvegarde à l'état sauvage : En danger critique d'extinction
Autrefois très abondante en France, la bécassine des marais se raréfie à grande vitesse depuis les années 1980 en même temps que disparaissent les zones humides qui l'accueillaient.
Si l'espèce n'est pas menacée au niveau européen, elle est en revanche maintenant inscrite sur la liste rouge des oiseaux nicheurs en France avec le statut d'espèce "En danger critique d'extinction" et elle a déjà disparu de plusieurs régions françaises. Sa cousine la bécasse des bois (Scolopax rusticola), qui est un peu plus massive avec des bandes transversales sur le haut du crâne, s'en sort un peu mieux et n'est pas considérée comme directement menacée sur le plan national, même si elle se raréfie dans de nombreuses régions.