Jument Pur sang Arabe

Saint Vincent de Tyrosse - Landes (40)

Clic pour ouvrir en grand

- une taille plutôt petite (1,45m en moyenne) et un poids de 350 à 400 kg ;
- des formes générales assez étoffées et arrondies, une croupe ferme, presque horizontale, et une queue attachée haut
- toutes les robes sont admises, même si le gris, l'alezan et le bai dominent au poil très fin ;
- une tête courte, au front large et plat, étroite au niveau des naseaux ; l'arête du chanfrein est concave;
- une bouche toujours fermée, dont la lèvre inférieure, plus courte, se courbe vers le creux du menton, des naseaux bien ouverts, au contour mobile, des oreilles courtes, en fer de lance, toujours agitées, et de grands yeux à fleur de tête, brillants et vifs, dont les paupières aux longs cils sont cernées de noir ;
- une encolure arquée, longue relativement à la taille, et un garrot haut et fort ;
- une poitrine profonde ;
- un rein bref et bien soudé et arrière main assez droit ;
- des bras et des cuisses puissants bien que fins et secs, des épaules longues et musclées, de bons pieds, des paturons courts et des sabots petits et très durs ;
- des crins soyeux.

Les allures sont plutôt rasantes.
Pour certains spécialistes, la race se divise en trois familles distinctes : les Koheilan, gris clairs, considérés comme les plus résistants,
les Seglawi, élégants et racés, et les Munigi, plus élancés et plus rapides.

Cette race, originaire du Proche-Orient, est l'une des plus anciennes du monde.
Chez les Musulmans, une légende raconte que Mahomet lui-même aurait créé le Pur-Sang Arabe : alors que ses juments, assoifées,
s'abreuvaient, on sonna le rassemblement avant le départ. Seules cinq courageuses juments se retournèrent, prêtes à le suivre sans
même s'être désaltérées. Elles furent les premières fondatrices de la race.
Dans une autre légende, les cinq juments préférées de Mahomet, qui arrivènt les premières à la Mecque pour annoncer une victoire,
auraient fondé le Pur-Sang Arabe.
Encore une autre légende fait descendre la race de sept étalons selectionnés parmi les meilleurs du roi Salomon.
Et il existe bien d'autres légendes !...

L'Arabe, considéré comme la race la plus pure, sert aujourd'hui d'améliorateur pour les autres races. Le sang de ses ancêtres coule dans
les veines de presque toutes les races de chevaux. Le Pur-Sang Anglais descent même de trois étalons Arabes : Byerley Turk,
Goldophin Arabian et Darley Arabian. Plus tard, l'Anglo-arabe fut créé à partir de croisement entre ces deux races. 

D'une grande vivacité, il reste malgré tout une monture assez docile et facile à dresser, mais qui demande une main subtile.
Ce cheval intelligent et très maniable tient sa grande résistance et sa frugalité de ses ancêtres du désert. 

Aujourd'hui, il est le roi de l'endurance.
Ses allures rasantes ne le destinent généralement pas au dressage, et il manque souvent de puissance pour le saut.
Ce cheval énergique et rapide est encore employé dans des courses qui lui sont réservées en Russie, au Moyen-Orient et parfois aux USA,
mais il ne peut rivaliser avec le Pur-Sang Anglais.
Il participe également aux concours de modèles et allures en Europe, où il est jugé pour sa beauté, en main, à l'arrêt, au pas et au trot.