La Grive draine
Grive draine
Turdus viscivorus - Mistle Thrush (Linnaeus, 1758)
À la belle saison, la Grive draine est essentiellement insectivore. Elle recherche ses proies au sol en progressant par petits sauts et en écartant du bec ce qui peut les cacher. Elle prend son élan et plante son bec dans le sol, ressortant rarement bredouille.
Elle consomme beaucoup d'insectes, en particulier à l'état larvaire, diptères, coléoptères, lépidoptères, ... aussi des vers de terres, de petites limaces, etc. Elle en nourrit sa nichée.
À la mauvaise saison, elle devient plus frugivore/granivore. Outre son goût pour les baies de gui, elle consomme également beaucoup de petits fruits comme les fraises sauvages au sol et de nombreuses baies de ligneux, merisiers, sorbiers, genévriers, lierres, etc.
À l'instar des humains, les animaux sont touchés par les vagues de chaleur successives. Comment parviennent-ils à se rafraîchir avec ces températures hors normes ? Pour y faire face, l'humain sue, qu'en est il des animaux ? Il n’y a que 2 familles d’animaux équipées de glandes sudoripares servant de régulateur thermique. - Le Cheval, qui, en une heure peut transpirer l'équivalent de 15 à 20 litres d'eau dans des conditions fraîches et sèches, et 30 litres lorsque le temps est chaud et humide. 25 à 30% de cette sueur s'évapore, le reste coule le long de la peau. Un cheval boit entre 20 et 40 litres d'eau par jour, parfois plus. Ses besoins varient selon son poids, son alimentation, le travail qu'il fournit et la température extérieure. Il faut donc lui laisser de l'eau disponible à volonté ainsi qu'une pierre à sel afin de lui fournir un apport en sodium (de plus le sel va développer la sensation de soif chez le cheval, et ainsi l'inciter à s'hydrater). - Certains primates suent également, comme les bonobos ou les chimpanzés, car ils sont très proches de l’homme sur bien des points. Cependant, les Bovins suent eux aussi mais seulement jusqu'à 10% du taux de transpiration des humains. Leur sudation n'est pas si efficace. Les Vaches ont donc du mal à évacuer la chaleur, ce qui les rend sensibles au stress thermique. De plus, elles produisent davantage de salive pendant les périodes chaudes, ce qui leur fait perdre beaucoup d'humidité
Les oiseaux quant à eux sont les mieux outillés pour y faire face puisque leur température corporelle s'élève à 41° ou 42°. Ils tolèrent beaucoup mieux la chaleur que les humains, indique la station ornithologique de Sempach (Suisse) dans un communiqué. "Ils supportent généralement bien une augmentation de la température corporelle jusqu'à 46°C". Contrairement aux humains, les oiseaux ne peuvent cependant pas transpirer. Cela réduit la perte de fluide, mais rend le refroidissement plus difficile. Pour se rafraîchir, les oiseaux halètent comme les chiens. Lors de l'inhalation et de l'expiration par le bec ouvert, l'eau s'évapore et dégage de la chaleur. |