La Sitelle torchepot, elle ne passe pas inaperçue
Sittelle torchepot
Sitta europaea - Eurasian Nuthatch
La sittelle torchepot est unique ! C’est le seul passereau capable de descendre le long d’un tronc la tête la première et également de se nourrir la tête en bas. C'est un oiseau au profil de Concorde, ses yeux sont maquillés comme ceux d'une déesse Égyptienne. Son dos est ardoisé et ses flancs roux. Son bec est long et pointu évoquant celui d'un Pic.
En mars-avril, même si en cette période elle se cache dans les plus hautes branches des arbres, elle signale sa présence haut et fort : son chant en sifflet puissant et mélodieux s’entend de loin.
Elle affectionne particulièrement les vieilles chênaies. Les forêts mixtes lui conviennent aussi ce qui me donne la chance de les côtoyer toute l'année. Elle apprécie beaucoup moins la forêt de conifères. Elle se raréfie dès 1 000 m d'altitude mais on peut la trouver presque jusqu'à la limite supérieure de la forêt. Elle occupe tous les types de forêts, mais avec de très faibles densités dans celles d'altitude.
Elle a un régime alimentaire mixte : insectivore à la belle saison et granivore en hiver. À cette saison, elle n'hésite pas à descendre au sol récupérer glands, faines et autres graines d'arbres qu'elle consomme. Ce penchant pour les graines la pousse à fréquenter les mangeoires à condition qu'elles soient proches d'un milieu arboré.
La Sittelle torchepot est monogame et territoriale. De ce fait, le couple vit et niche toute l'année sur son territoire. Avec certitude, deux couples fréquentent assidument mon terrain, mais chaque couple retourne systématiquement dans sa partie de territoire de la forêt.
La Sitelle est un oiseau peu farouche. Si les mangeoires sont remplies très régulièrement, elles prennent l'habitude de la présence des personnes qui les garnissent et peuvent devenir espiègles.
La femelle a le bandeau noir moins marqué que le mâle. Chez le mâle le dessous de la queue et les flancs sont brun marron, alors que chez la femelle, ils sont plus pâles, mais la distinction n'est pas évidente. Le juvénile ressemble à la femelle, mais son bandeau est moins défini et nuancé de brun, le plumage est plus terne, les pattes plus pâles.
Malgré ces petits dimorphismes, je ne parviens pas à identifier le mâle de la femelle.
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