Marmottes communes dans les Hautes-Pyrénées (et Sangliers des Cévennes)
La marmotte avait disparu des Pyrénées durant la dernière glaciation de Würm (-35 000 à –10 000 ans environ).
On en a retrouvé des fossiles datant de 200 000 à 300 000 ans en Sierra Nevada (Espagne).
La Marmotte (Marmotta marmotta), prélevée dans les Alpes, a été réintroduite dans les Pyrénées en 1948.
Elle affectionne les prairies bien ensoleillées entre 1000 et 2000 mètres d'altitude.
La marmotte est devenue un animal très courant dans la montagne pyrénéenne : Si cela a très bien
fonctionné, c’est parce qu’elle a occupé une place qui l’attendait, estime un spécialiste.
Avec un Traquet motteux ♂ en plumage nuptial (Fiche info ICI)
Et dans un autre genre... Les Sangliers en Cévennes
De nuit à la caméra infrarouges.
19 Juillet 2021 - 01 h 31
Et filmé en pleine journée, aux heures des Cigales (mettez le son), tout à côté des maisons du hameau.
22 juillet 2021 - 12 h 36
Cela dit, je souris davantage depuis qu'ils restent à l'extérieur de notre terrain car ils nous ont fait
beaucoup de dégâts (y compris sur la terrasse) et nous ont demandé beaucoup de travail.
Ils ont pénétré sur le terrain une nuit sur trois du 15 juin à fin juin et toutes les nuits depuis début juillet.
Il faut dire qu'ils n'ont vraiment plus rien à manger dans la forêt et les arbres fruitiers au fil des mois
sont pour eux une gourmandise, noyaux compris (on les entend croquer sous leurs dents). Des fruitiers,
il y en a sur tous les terrains et tous les jardins par ici.
Tout de même 5 semaines à les épier la nuit, et depuis une semaine, à les filmer à la caméra infrarouges
pour comprendre les endroits d'entrées et de sorties. Au fur et à mesure que ces endroits ont été identifiés,
il nous a fallu confectionner des piquets en bois de 2.2m de haut ; doubler toutes les clôtures ; tout le long
de la clôture (sur la partie uniquement grillagée) enterrer des parpaings à l'extérieur et mettre des troncs
couchés de 2m à l'intérieur pour y crampillonner le grillage (système anti soulèvement) ; surélever une faïsse
(restanque) pour les empêcher de passer par dessus... Il faut aussi envisager une issue possible qui puisse se
pousser de l'intérieur mais pas de l'extérieur, au cas où ils parviendraient malgré tout à entrer, faute de
quoi, s'ils se sentent pris au piège, là ils passeront en tout état de cause et façon obus.
Bref, ne faire que cela tous les jours et ne même plus trouver ni le temps ni l'énergie pour tondre la pelouse
ces trois dernières semaines avec leurs visites nocturnes quotidiennes et la casse découverte chaque matin.
Enfin... nous avons eu notre sixième nuit de tranquillité. À présent, nous croisons les doigts pour qu'ils ne
trouvent pas un autre moyen d'entrer, ils sont tenaces et imaginatifs les bougres !
Avant-Hier soir à 21 h 15, j'en ai compté 13 de tous les âges de l'autre côté de ma clôture qui a tenu bon.
Tant que c'est à l'extérieur, ils ne me dérangent pas, sauf à les croiser en horde dans la rue du hameau