Robin au refuge
Rougegorge familier
Erithacus rubecula - European Robin
(Linnaeus, 1758)
Le Rougegorge familier est un petit oiseau de l’ordre des passériformes (ordre également appelé "ordre des oiseaux chanteurs", qui compte aussi le moineau).
Sa longévité est d'une quinzaine d'années bien que certains sites prétendent qu'il ne vit qu'1 à 3 ans.
Cependant, leurs dures conditions de vie font que beaucoup ne passent même pas leur premier hiver mais c'est le cas de majorité des espèces qu'elles soient aviaires ou mammifères.
Ce petit oiseau de 10 à 20cm de longueur est diurne, sa période d’activité est donc le jour.
On trouve ce petit oiseau principalement en Europe de l’ouest et, en nombre moins conséquent, en Europe du nord, dans les pays scandinaves. Les individus vivant dans ces pays du nord migrent vers l’Europe de l’ouest, voir jusqu’en Afrique du nord en hiver, pour se protéger du froid. Il existe également des espèces vivant en Asie, mais nous parlerons ici uniquement de l’espèce européenne.
C'est un oiseau insectivore à tendance frugivore. Il chasse en sous-bois ou dans les jardins. Pendant les beaux jours, le Rougegorge raffole de vers de terre, vers de farine, escargots et araignées, ainsi que de toutes sortes d’insectes ou d’invertébrés en général. En hiver, il se nourrit de baies et de petits fruits, les insectes et invertébrés étant beaucoup plus rares et donc difficiles à trouver. Le Rougegorge se nourrit la plupart du temps au sol, mais il ne dédaigne pas les mangeoires perchées. En revanche, Il ne parviendra pas à se nourrir d’une boule de graisse suspendue à un arbre comme peuvent le faire les Mésanges bleues ou les Mésanges Charbonnières.
C'est un oiseau solitaire et très territorial. En effet, chaque individu vit seul, et son chant pourtant si mélodieux, fait office d’avertissement pour ses congénères. Sa toison rouge est également utilisée comme un signal d’avertissement, pour impressionner et s’emparer d’un territoire, ou pour défendre le sien. Ce côté territorial est présent été comme hiver. Lorsque deux Rougegorges entrent en conflit, ils paradent en bombant leur plastron rouge, sifflent de manière très puissante, puis se battent violemment, malheureusement parfois jusqu’à la mort (j'ai assisté à ce genre de bagarre alors que le refuge est assez vaste, et il m'a fallu sortir et crier pour qu'ils s'envolent chacun de leur côté). Il n'est pas question donc d'avoir plusieurs Rougegorges dans un petit jardin.
Curieusement malgré ce tempérament agressif, il a un énorme capital sympathie, capital qui n'est pas accordé à d'autres animaux pourtant bien moins belliqueux.
Avec les passereaux d'autres espèces, il se tient à distance car il n'aime pas partager les mangeoires et c'est quand aucun autre oiseau ne s'y trouve qu'il vient chercher de quoi se nourrir.
Il très peu craintif de l’homme, et il n’est pas rare d’en voir faire leur nid dans des granges ou des cabanes, surtout en hiver. Il est également courant de pouvoir les observer se poser juste à coté de quelqu’un qui jardine. Pour ces petits passériformes, on remarque donc dans leur comportement que l’homme ne représente aucune réelle menace.
La période de reproduction est la seule période de l’année durant laquelle les Rougegorges peuvent tolérer le sexe opposé. Cette période se produit d’avril à septembre. Les mâles se poseront en hauteur dans un endroit assez dégagé pour être visibles par leurs congénères et leur signifier que la place est occupée, tout en chantant pour attirer une femelle. Durant ces mois, les femelles vont construire des nids à l’aide de diverses fibres végétales, voire parfois de quelques poils d’animaux. Les nids seront généralement bien cachés et en hauteur, dans le creux d’un arbre, ou dans les charpentes d’une grange par exemple.
Une fois fécondée, la femelle gagne donc son nid. Elle y déposera entre 5 et 7 œufs blancs mouchetés de brun-roux. Elle couvera ses œufs constamment pendant 13 à 15 jours, pendant lesquels le mâle la nourrira. Une fois sortis de leurs œufs, les petits seront dépendants de leur mère pendant environ deux semaines. Au terme de ces deux semaines, les petits commenceront à quitter le nid pour faire leurs premiers vols, mais ne seront indépendants qu’au bout d’un mois.
Les femelles peuvent faire jusqu’à deux couvées par an en Europe de l’ouest.
Les Rougegorges d’Europe du nord en revanche, n’en font qu’une dans l'année.
Sur cette photo, j'aime bien l'attitude, mais l'oeil est opaque. J'ai failli pour cette raison ne pas la présenter, mais finalement, j'en profite pour parler de cette membrane nictitante qui peut être légèrement opaque à blanche et est peu esthétique en photo.
La membrane nictitante est une paupière supplémentaire transparente, translucide voire blanche que possèdent certains animaux. Cette membrane recouvre l'œil afin de le protéger et l'humidifier tout en permettant une certaine visibilité.
De nombreux oiseaux et reptiles, ainsi que certains batraciens et poissons (notamment les requins) possèdent une membrane nictitante pleinement fonctionnelle alors que de nombreux mammifères ne possèdent qu'un vestige de cette membrane et des muscles associés dans le coin de l'œil (notamment le pli semi-lunaire chez l'homme).
Certains mammifères, tels que les chiens, chats (si vous avez un de ces animaux de compagnie et que vous avez dû le faire anesthésier, en phase de réveil cette membrane recouvre une bonne partie de l'oeil) , les camelidés, les ours polaires, les siréniens et oryctéropes, ont cependant une membrane nictitante complète. On la rencontre également chez les monotrèmes et les marsupiaux. Tous les primates, hormis l'humain et le Chimpanzé (où elle est vestigiale), ont une membrane nictitante bien développée, mais celle-ci peut recouvrir la totalité de l'œil seulement chez deux espèces, l'Angwantibo de Calabar et le Potto de Bosman.
Rien à voir avec le petit Robin, mais j'aimerais bien votre avis.
Cette photo smartphone a été faite le 14/09/2021, de nuit, dans la ruelle du hameau dans lequel je vis.
Vu l'absence de lumière, la qualité photographique est exécrable ! N'étant pas nyctalope, je ne voyais que des ombres mouvantes...
Au moment ou je compose cet article, nous sommes déjà quatre à avoir la même idée concernant l'identification de ces animaux.
Et vous, quels animaux voyez vous ?
Pour la grande majorité d'entre vous, tout comme moi, vous avez aussi vu des Loups.
Les Loups gris sont présents en Cévennes ce qui n'est donc finalement pas si surprenant.
En outre la position de ces quatre animaux correspond bien à celle des Loups. En effet, les déplacements de la meute s’effectuent en file indienne, généralement guidée par le mâle dominant. C’est d’ailleurs de leur observation que provient l’expression “à la queue leu-leu”, “leu” signifiant tout simplement “loup” en ancien français. Progressant en petite foulée, à une vitesse de 8 à 9 km/h, le groupe peut parcourir jusqu’à 60 km chaque nuit, utilisant alors la journée pour se reposer.
Vous avez fait...
- 2 propositions de Renards (mais les Renards sont solitaires, ils ne se promènent pas en meute. Au mieux en couple ou une femelle avec ses petits, mais là ce sont 4 animaux de grande taille donc 4 adultes. De plus leur queue ne touche pas le sol ce qui est le cas pour le Renard Roux présent en Europe).
- 1 proposition de Félins (mais comme pour les Renards, les félins sont solitaires, ils ne circulent pas en meute et ce ne peut donc pas être des Lynx boréales présents en Cévennes. Ils étaient bien trop grands pour que ce soit des chats).
- 2 propositions de vaches (mais ces animaux avaient la taille de gros chiens et il n'y a pas de vaches par ici).
- 1 proposition de Sangliers (mais les Sangliers sont beaucoup plus massifs, moins hauts sur pattes, n'ont pas ce genre de queue. Les animaux de cette photo n'ont donc pas du tout la silhouette de Sangliers. En revanche, à l'instar des Loups, ils se déplacent très souvent en groupe familial appelé "compagnie").